Chapitre 105 : Il se croit drôle, alors il rit.

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- Ok, donc on va sortir sans leur lancer un regard, d'accord ? Mais surtout, tu ne me lâches pas la main, compris ?

- Ils sont trop nombreux... je geins.

- On ignore toutes leurs questions et on se précipite dans la voiture. S'il y a un salop qui ose t'approcher, je lui défonce le nez.

Je sais qu'il est sérieux.
Je jette un coup d'œil autour de nous. Les infirmières et quelques patients observent la scène, curieux. Je n'ai jamais aimé être le centre d'attention -enfin, dans ce genre de situation-, et ce qui se passe maintenant me gêne énormément.

- Prête ?

Harry serre ma main dans la sienne.

- Tu marches droit devant toi sans même les regarder, ok ?

Je hoche la tête en avalant ma salive, lentement.

- Bon, prête ?

- Prête.

Harry me tire et nous nous avançons vers les portes automatiques.
A peine dehors, la dizaine de paparazzis présente hurle comme des veaux.

- Harry, Maëlle, des problèmes avec le bébé ? hurle l'un.

- Êtes-vous vraiment meilleurs amis ou est-ce juste une manière de cacher votre amour ? hurle l'autre.

- Par ici, Harry ! Pourquoi êtes vous allé à l'hôpital ?

- Le bébé a-t-il un problème ? Nous ne connaissons pas son nom ! MAËLLE !

- Mademoiselle Berry, par ici ! Qui est réellement le père de votre enfant ?

Finalement, nous arrivons à la voiture sains et saufs. Je m'engouffre rapidement à l'intérieur pour échapper aux cris des journalistes. La vie de vedette est en réalité si oppressante !

- Tu vas bien ? demande Harry en mettant le contact.

Il quitte ensuite sa place de parking quand je lui réponds que oui. Sur l'autoroute, il me dit :

- Tu ne penses pas que nous devrions officialiser notre relation ? Peut-être qu'ils arrêteront de poser des questions du genre "est-ce qu'on est ensemble" ou autre. Et je pourrais aussi dire que je vais être le père de ton enfant.

Il n'a pas tord, cela fait un moment que nous sortons ensemble et nous n'avons toujours rien officialisé. Deux mois, en fait.

- Si tu veux, haussé-je les épaules.

- Sérieusement ? demande-t-il.

Je ne vois pas pourquoi il a l'air si surpris. Il ne devrait pas l'être.

- Ouais.

Je soupire avant de poursuivre :

- Mais pas aujourd'hui.

- Ok.

Il marque une pause.

- Mais on pourrait faire un truc du genre, tweeter la même chose. Un truc ayant un rapport avec nous ?

Ce n'est pas une mauvaise idée, c'en est même une très bonne.

- Ouais, c'est vrai, mais quoi ?

Il hausse les épaules et reporte son attention sur la route après m'avoir jeté un bref regard.
Je me rappelle alors d'une remarque venant d'un des paparazzis et ai comme une illumination.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant