Chapitre 19 : Alors on va faire en sorte que tes 16 ans soient mémorables.

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Lorsque je me réveille pour descendre boire de l'eau, je sens un poids sur mon ventre. Je pose ma main dessus et constate que c'est chaud et fin. Le bras d'Harry.
Sans le réveiller, je le repousse doucement et sors du lit. Le contact du sol glacé contre ma peau me fait lâcher un cri étouffé. Je me mets à sautiller dans la chambre en me dirigeant vers la porte. Dans le couloir, il fait un peu plus frais, mais je finis par m'habituer au froid et marcher normalement. Je descends dans la cuisine et allume la lumière. Je vais vers le placard, sors un verre d'eau avant de me servir au robinet. D'une traite, je termine mon verre, je le pose dans l'évier, puis je remonte me coucher.
Harry dort toujours. Je me glisse sous la couverture avant de fermer les yeux. Mais quelques secondes plus tard, je me tends en l'entendant marmonner quelque chose d'incompréhensible. Puis son bras se place de nouveau autour de ma taille. Je finis par me détendre pour finalement m'endormir dans ses bras.

[...]

Un bruit strident me réveille en sursaut et je me redresse, dégageant le bras d'Harry. Encore dans les vapes, il me faut un moment pour me rendre compte qu'il s'agit d'une sonnerie de téléphone. En regardant un peu mieux, je remarque qu'il s'agit de celui d'Harry, mais je suis encore trop fatiguée pour pouvoir lire le nom qui s'affiche sur l'écran.
Harry grogne avant de plaquer sa main sur son portable posé sur la table de chevet. Il l'attrape, décroche et le colle à son oreille.

- Mmh...? grogne-t-il. Ah, salut...

Il se passe la main sur le visage tout en se redressant.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Sa voix du matin, grave et légèrement cassée, est juste trop sexy.

- Oh. Ouais, si tu veux, dit-il. Fait comme tu veux, je te dis, soupire-t-il en levant les yeux au ciel. Je dormais, putain...

J'entends une voix de femme, bien différente de celle de Léna, le réprimander et il souffle, en levant de nouveau les yeux au ciel.

- Ouais, désolé...

Il se tait pendant quelques instants, laissant la fille lui raconter quelque chose, d'une voix plus enjouée cette fois.

- Ouais, ouais... souffle-t-il.

Puis il se tait encore, laissant son interlocutrice parler.

- Ouais, ok. Tu fais comme tu veux, sérieux.

Il souffle encore. Je me demande bien qui est cette personne.

- Elle peut venir si elle veut... grogne-t-il en passant sa main sur son visage fatigué.

Je reste assise à côté de lui, observant ses moindres faits et gestes. Il me lance un petit regard avant de retourner à sa conversation.

- Tu sais quoi ? Passe-la-moi, je vais lui parler.

J'aimerais tellement savoir avec qui il parle. Ça me rend dingue de savoir qu'il parle avec deux filles différentes et que j'ignore l'identité des deux.

- Salut, ça va ? Ouais, ça peut aller. Bon, je veux juste savoir si tu viens ou pas, pour savoir comment m'organiser. J'ai pas 133 chambres d'amis chez moi.

Il veut inviter ces filles ici ?

- Et alors, putain ? C'est pas parce que je suis chanteur que j'ai 10 000 chambres d'amis, meuf !

La nouvelle voix de fille augmente, signe qu'elle crie presque.

- Tu sais que je t'aime, mais sérieusement, arrête de gueuler ou je raccroche.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Where stories live. Discover now