Chapitre 54 : Je t'aime comme ma meilleure amie.

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Je sens des lèvres se poser sur mes joues, ce qui me fait sourire. Les lèvres glissent un peu plus bas et je les sens près de ma bouche.
Je suis réveillé mais je garde les yeux fermés.

- Bébé, réveille-toi, on est rentré.

Les lèvres d'Harry se posent légèrement sur les miennes pour m'embrasser chastement.
Ce n'est pas assez pour moi, alors je relève légèrement la tête pour que nos lèvres se collent encore.
Je l'entends rire et j'ouvre les yeux.

- Si tu veux que je t'embrasse, tu vas devoir te lever et venir avec moi dans la chambre.

- Pourquoi ? Tu veux faire des choses cochonnes ?

La tête qu'il fait me fait exploser de rire. Il plaque sa main sur ma bouche.

- Tais-toi, tout le monde est dans sa chambre, rit-il.

Je souris derrière sa main.

- Tu vas te taire, maintenant ?

Je hoche la tête puis il retire lentement sa main.

- On monte, maintenant ?

- Tu ne m'as pas embrassée.

Il sourit.

- Si mademoiselle Berry insiste.

Il pose ensuite ses douces lèvres sur les miennes.
Je ne me lassserais jamais de ses lèvres. Il embrasse comme un Dieu. Si je devais vivre un seul instant un million de fois, ce serait ça : l'embrasser.
Nos langues s'emmêlent lentement, nos lèvres se moulent à la perfection. Mes doigts s'enfoncent dans sa chevelure et je tire légèrement sur ses boucles brunes. Notre baiser n'a rien de sensuel. Nous nous embrassons juste comme ça, pour être près l'un de l'autre.
Harry et moi nous séparons à bout de souffle.

- Wahou... fait-il avec un sourire niais. Je crois que je ne m'en lasserai jamais.

- Moi non plus.

Il m'aide ensuite à me lever et nous montons jusqu'à la chambre. Il m'assoit sur le lit.

- Je te plains, le bébé doit te faire souffrir.

- Non, ça va, c'est juste qu'il me donne l'impression d'être énorme.

- Tu es enceinte, c'est normal.

Je retire mon t-shirt.

- Tu peux m'aider à enlever mon pantalon, s'il-te-plaît ?

Il tire sur mon bas de jogging et réussit à me l'enlever rapidement. Il le jette ensuite dans le tas de linge sale qui est dans la salle de bain.

- T'as sommeil ? demande-t-il.

Je hoche la tête.
Il me lance mon pyjama que j'enfile.

- Alors on va dormir.

Je lui souris.

- Merci.

Il retire son t-shirt et son jean. J'examine son torse tandis que ses muscles se tendent lorsqu'il se penche pour enfiler son bas de jogging. Il tombe sur ses hanches et me laisse entrevoir son caleçon Calvin Klein.
Harry vient me rejoindre dans le lit.
Il s'allonge en passant ses bras derrière sa tête. Son odeur corporel emplie mes narines et je ressens le besoin ultime de le toucher, de sentir sa peau contre la mienne. Alors je me redresse, pose ma main sur son torse et approche mon visage du sien. Je ne sais pas vraiment si je dois l'embrasser ou non.

- Pourquoi on agit toujours comme un couple sans en être un ? je lui demande doucement.

Il hausse les épaules.

- Je ne sais pas. Tu aimerais qu'on forme un couple ?

Sa question me surprend et je me mets à avoir le cœur qui bat à une allure improbable.
Je m'éloigne de lui pour qu'il ne le sente pas.

- Non, c'est absurde. Tu sors avec Léna, de toutes les façons.

- Ma mère t'adore.

Il change de sujet.

- Ah bon ? Je l'aime bien aussi. Mais je ne comprends pas... Elle me connaît  très peu puisqu'elle a passé plus de temps dehors qu'avec moi.

- Tu as le don de te faire aimer sans même le vouloir.

Je souris.

- C'est gentil.

- Je t'aime comme ma meilleure amie.

Je me force à sourire. Même si je l'aime bien plus que je ne le devrais, je préfère être sa meilleure amie que rien du tout.

- Je suis ta meilleure amie ?

Il rit.

- A peu près.

Je souris.

- Bon, je pense qu'on devrait se coucher, rajoute-t-il.

Il avance ses lèvres vers les miennes pour m'embrasser. Au moment où elles sont sur le point de se toucher, je détourne la tête et il embrasse ma joue.
Il lève un sourcil.

- Les meilleurs amis ne s'embrassent pas, tu n'étais pas au courant ? je souris malicieusement.

Il rit en levant les yeux au ciel.

- Je regrette déjà d'avoir dit ça !

Je ris, puis nous finissons par nous endormir.

Encore une fois, au milieu de la nuit, je le réveille parce que j'ai faim. Cette fois, il ne se plaint pas et nous mangeons en regardant un film qu'il choisit : une histoire de super héro que j'ai du mal à suivre.

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Vous pouvez passer jeter un coup d'œil à ma fiction 10 Jours, si vous voulez (elle est toujours avec Harry, mais aussi avec Camila).

Merci pour votre soutien. Je vous aime. 💜

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant