Chapitre 27 : Tu as bu ?

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Les gars ont fini par partir et Adrienne et moi avons recommencer à discuter jusqu'à ce qu'il soit temps pour elle de partir. Bien sûr, la majorité de la discussion a tourné autour d'Harry et du fait que je l'aime. Adrienne m'a répété que c'était réciproque vu la manière dont il avait réagit en apprenant que le bébé avait bougé, ce à quoi j'ai répondu que ce serait trop beau pour être vrai.
Nous avons ensuite prit des photos de tous genres : grimaces, sourires, regards blasés, faux sourires, regards complices... Il y en a même une où on s'est embrassées pour rire. Au total, j'ai compté 25 photos dans ma galerie. J'ai passé une après-midi super avec elle et honnêtement, je l'en remercie.
Je décide d'en publier une sur mon compte Facebook. Je choisis la photo que je préfère. Ce n'est pas la plus belle, loin de là, mais c'est ma préférée (*photo en media*). Tout simplement parce que ça se voit dans nos regards qu'on est heureuses.

Maëlle Eleanor Horan    - Avec Adrienne Johnson.
A l'instant

Super après-midi avec toi, Adri... Te revoir a sûrement été la meilleure décision que j'ai pus prendre depuis longtemps... Je t'aime, ma pizza. Au fait, je me demande si tu n'y es pas pour quelque chose, par rapport au bébé qui a bougé... ;) #Adriëlle #Friends #Délires

Je ferme ensuite l'application et il ne faut même pas deux minutes avant que les notifications commencent à pleuvoir.

[...]

Deux jours plus tard.

Ces deux derniers jours, rien d'exceptionnel ne s'est passé dans ma vie. J'ai passé mes journées à parler par sms ou par téléphone avec Adrienne, à lire des magazines, des articles ou des fanfictions, à manger, à dormir et aussi à réfléchir à un prénom pour le bébé. Bien sûr, je n'ai rien trouvé de bien puisqu'Harry n'était pas là pour m'aider. En revanche, il a passé son temps à forcer le bébé à bouger, chose que ce dernier n'a pas fait.
J'ai aussi évité catégoriquement les réseaux sociaux, de peur d'y lire des insultes.
Mais depuis hier soir, Harry est partit sans rien dire à personne et il n'est toujours pas revenu. Les garcons ne savent pas où il est et il ne répond pas au téléphone. J'ai bien dû l'appeler 350 fois rien qu'aujourd'hui, en vain...
Je jette un coup d'oeil à mon portable pour voir s'il ne m'a pas rappelée et regarder l'heure dans la foulée. Il est 10:21 p.m. et je n'ai toujours aucune nouvelle. C'est la cinquième fois en moins d'une minute que je le fais.

- Où es-tu, putain ? je murmure comme s'il pouvait m'entendre.

Epuisée par mon manque de sommeil la veille à force d'avoir voulu l'attendre, je finis par m'endormir.

[...]

- Merde !

Je me réveille en sursaut en entendant quelqu'un s'exclamer plus ou moins discrètement. J'allume la lampe de chevet en me redressant puis me frotte les yeux.

- Harry ?

Il lève les yeux vers moi. Ils sont injectés de sang.

- Oh salut... balbutie-t-il. Je t'ai réveillée ?

- Tu as bu ?

J'espère qu'il entend le reproche dans ma voix.

- Hum, non... répond-t-il d'une voix pâteuse.

Il détourne le regard. Je soupire tandis qu'il s'approche du lit.

- Combien de verres ?

Il s'assoit pour retirer ses chaussures.

- Deux... Ou trois... Je crois ?

Sa réponse ressemble étrangement à une question, ce qui me fait lever les yeux au ciel. Il ne faut pas être idiot pour savoir qu'il a bu bien plus de verres.
Il balance ses chaussures à l'autre bout de la piece avant de retirer rapidement son t-shirt, puis son pantalon. Il vient ensuite se coucher près de moi.

- Pourquoi tu as bu ?

- Pour rien. Je veux dormir, me répond-t-il sèchement avant de fermer les yeux.

Je ne me laisse pas faire pour autant. Je me penche au dessus de lui et pose mes mains sur ses joues, ce qui lui fait ouvrir brusquement les yeux.

- Tu étais où, Harry ?

- Nulle part, dégage.

Il repousse mes mains.

- Harry...

Je reviens à la charge en posant ma main sur son épaule.

- Putain, je t'ai dis de dégager ! crie-t-il en me repoussant.

Il l'a fait tellement violemment que j'ai manqué de tomber du lit. Heureusement, je me suis rattrapée au matelas.

- Mais qu'est-ce qu'il te prend ? Tu as besoin de réagir comme ça pour des questions ?

- Oui, parce que tu me fais chier a en poser tout le temps ! s'énerve-t-il.

- Wahou.

C'est tout ce que j'arrive à dire en me levant du lit.

- Wahou ? répète-t-il. Hé ! Tu vas où comme ca ? renchérit-il en voyant ce que je suis en train de faire.

J'attrape un oreiller.

- Quelque part où je ne pourrais plus te poser de  questions ! je réponds en marchant vers la porte.

Je sors de la chambre en claquant bruyamment la porte. Je descends au salon, pose mon oreiller sur le canapé, retire mon pull, me couche en me couvrant avec puis ferme les yeux.
Mais je les rouvre aussitôt lorsque j'entends des pas dans les escaliers.

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Hey ! J'espère que ce chapitre vous a plu et que vous avez prit plaisir à le lire.
Je suis désolée s'il y  des fautes d'accents (ou de cédilles), c'est parce que j'ai écrit le chapitre en Angleterre avec un clavier anglais et il n'y a pas d'accents sur ces claviers... ://
[Le chapitre 28 est terminé, le 29 est en cours d'écriture.]
N'oubliez pas de changer la petite étoile grise en petite étoile orange. Ca ne vous fait pas de mal et ça me fait plaisir ! xxxxx


Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant