Chapitre 119 : Les LM donnent un concert à Londres, ce soir.

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Une semaine plus tard.

Une semaine est passée depuis l'enterrement de Nono.
Étonnement, je n'ai pas autant pleuré que je ne le pensais. Peut-être que j'avais déjà trop versé de larmes les trois jours précédant son enterrement.
Harry et moi sommes en train de préparer plus en profondeur l'arrivée du bébé. Il a déjà réservé l'hôpital dans lequel je vais accoucher depuis la seconde échographie et hier soir, nous avons fait la valisette que je prendrais avec moi lorsque nous irons à l'hôpital dès les premières contractions. Ce serait mentir, de dire que l'accouchement ne me faisait pas peur.
Aujourd'hui, nous rangeons la commode du bébé avec les vêtements que nous lui avons finalement trouvés. Harry est allé acheter, ce matin, des couches pour Aiden et des serviettes de douche trop mignonnes -et bleues, bien évidemment-.

- On a bien travaillé ! lancé-je en me levant du fauteuil à bascule en cuir.

Harry l'a acheté il y a deux jours. Il dit qu'il l'a pris pour les nuits -ou même les matins- où Aiden aura faim. Je m'asseyerai sur le fauteuil à bascule, prendrais mon fils dans mes bras et lui donne le sein en nous balançant pour l'aider à se calmer et s'endormir. N'est-il pas prévoyant ?

- On ? Tu es resté assise là à te balancer !

Il rit en ouvrant grand les yeux.

- Me balancer, ça me fatigue aussi, tu sais ?

Je ris en lui tirant la langue. Nous sommes d'humeur joueuse aujourd'hui.

- Que... Quoi ? Mais quelle gamine, celle-là ! plaisante-t-il en levant les yeux au ciel. Putain, mais quelle gamine ! Ma petite amie est une gamine ! crie-t-il avant d'éclater de rire.

Je décide d'entrer dans son jeu et crie à mon tour :

- Mon petit ami est un connard !

Nous rions tous les deux, puis il s'avance vers moi. Il me prend par la main et me force à sortir de la chambre.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- J'ai faim.

Je fronce les sourcils, amusée.

- Et ? Quel est le rapport avec moi ?

- Et je ne veux pas rester seul pour manger.

- Je n'ai pas faim, Harry, grogné-je en descendant les escaliers avec lui.

- Qui t'oblige à manger ? Tu restes assise avec moi et on parle.

Je lève les yeux au ciel avant d'ironiser :

- Demandé si gentillement !

- Le plus gentillement possible, bébé.

Son sourire en coin me donne envie de l'embrasser, mais je me contente de lui frapper le bras. Le salon est vide lorsque nous y entrons. Je m'assois autour de la table à manger et regarde Harry disparaître pour partir se chercher de quoi se nourrir dans la cuisine. Il revient avec deux grandes tartines de beurre et de confiture de figues dans une assiette et un verre de jus de pomme.

- Et mes tartines à moi, elles sont où ?

Il me toise.

- Tu viens de dire que tu n'avais pas faim, donc tu dégages.

Je ris.

- Prête-moi une tartine, alors.

- Te la prêter ? Tu parles comme si tu allais me la rendre ! rit-il.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Where stories live. Discover now