Chapitre 111 : Tu n'es qu'un grand pervers !

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Harry revient dans la chambre après être allé prendre une douche rapide. Moi, j'ai déjà pris la mienne et je l'attends, allongée sur le lit. J'ai juste enfilé mes sous-vêtements et me suis couverte les jambes de la couverture.
Harry est vêtu de son caleçon noir, celui qui le moule parfaitement, mon préféré.

- J'ai envie de rester au lit toute la journée avec ma petite amie.

Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis qu'il monte me rejoindre sur le matelas.

- Pourquoi tu ne peux pas juste arrêter de me torturer et t'habiller comme tout le monde ?

Il détaille ma poitrine du regard, ce pervers !

- Parce que toi, tu es habillé, peut-être ?

Il sourit en remontant ses yeux verts vers moi. Son regard électrique me transperce, me dénude encore plus que je ne le suis déjà.

- Toi et moi, ce n'est pas pareil.

Je hausse un sourcil du genre "Qu'est-ce que tu veux dire par là ?" et il rit en me disant :

- Tu ne me désire pas autant que je te désire.

C'est à mon tour de rire, puis je lève les yeux au ciel.

- Je parie que tu dis ça seulement parce que tu veux m'entendre te dire que c'est faux.

Il s'esclaffe :

- Même pas !

- Comme si j'allais te croire ! Tu restes un vrai gamin dans ta tête, Hazz, ris-je en lui donnant un petit coup d'index sur le nez.

Il arrête de rire et me regarde. Son regard a une expression que je n'arrive pas à discerner, alors je fronce les sourcils pour lui montrer mon incompréhension.

- Ça fait longtemps que tu ne m'as pas appelé comme ça, explique-t-il calmement.

Je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose.
Son regard est trop énigmatique. J'espère ne pas avoir fait une gaffe qui aurait pu gâcher notre moment à deux. Ça fait un moment que nous ne sommes pas restés au lit aussi longtemps, à plaisanter et à se câliner.

- C'est une mauvaise chose ? questionné-je.

- Non, non... Au contraire, ça m'avait manqué.

Je lui souris tendrement. Si j'écoutais mon cerveau et mon cœur, je l'aurais embrassé, mais je ne veux pas trop en faire. Il faut que je laisse respirer ses douces et belles lèvres roses. Ces mêmes lèvres qui m'appellent et me demandent d'y goûter encore et encore, sans jamais m'arrêter. Il faut...

- T'attends quoi pour le faire ?

Je le regarde, sans comprendre. Heureusement qu'il m'a sortie de mes pensées parce que je sens qu'elles seraient devenues perverses et que j'aurais laissé échapper un gémissement sans le vouloir.

- Pour faire quoi ?

- Je sais très bien ce qui se dit dans ta petite tête. Allez !

Il tend sa bouche vers moi, on dirait un canard. J'éclate de rire et plaque ma main sur ses lèvres pour le repousser.

- Arrête, tu enlèves tout le charme !

Je le sens sourire contre ma main, puis tout à coup, il la dégage pour m'embrasser à pleine bouche. Seulement quelques secondes passent avant qu'il ne lâche mes lèvres. Malgré ce doux baiser, j'en veux plus.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant