Chapitre 70 : J'adore la manière dont tu réagis à mes caresses, Ma.

1.3K 97 35
                                    

Nos langues se chevauchent, se livrent à une bataille sans pareille. Le baiser prend de plus en plus d'ampleur. Je comprends qu'Harry veut aller plus loin quand il se redresse pour se mettre sur les genoux et qu'il essaie de m'allonger. Il a d'ailleurs un peu de mal à exécuter ses mouvements à cause de la grosseur de mon ventre.
Mais je ne veux pas aller plus loin. Alors je le repousse.

- Non... Je ne veux pas.

Il me regarde avec incompréhension.

- Pourquoi ? J'ai fait quelque chose de mal ?

Je secoue la tête.

- Non. C'est juste que je n'ai pas la tête à ça aujourd'hui.

Il hoche la tête, compréhensif. Ça me rend triste de ne pas pouvoir lui donner ce qu'il veut le jour de son anniversaire, mais il n'y a pas que le sexe dans la vie et surtout, il doit se rappeler que j'ai 16 ans et que je suis enceinte.

- Très bien. Tu veux faire quelque chose aujourd'hui ?

- Comme aller faire les magasins ou quelque chose dans le genre ?

Il me regarde d'un air blasé.

- T'as mal entendu la gynéco ou quoi ?

Je lève les yeux au ciel.

- Super ! Donc maintenant, je n'ai carrément plus le droit de sortir du tout. Genre, je reste prisonnière ici.

Ma dernière phrase me rappelle ce qu'avait dit Liam la dernière fois.
Il avait peut-être raison, en fin de compte... Je suis peut-être la prisonnière d'Harry.

- Ne dis pas n'importe quoi. On peut rester toute la journée au lit, tous nus, à se peloter.

Je grimace.

- Tu n'as pas des propositions moins perverses à me faire ? Il n'y a pas que le sexe, le sexe et encore le sexe dans la vie ! A croire que tu ne penses qu'à me baiser.

Il sourit d'un air moqueur.

- Je ne penses pas qu'à te baiser, je ne penses qu'à te faire l'amour.

Je lève les yeux au ciel, ne trouvant pas ça drôle du tout.

- Si tu veux.

Je me rappelle ensuite qu'aujourd'hui est le départ d'Anne et Gemma.

- On pourrait aller déposer ta mère et ta sœur à l'aéroport, non ?

Il me toise.

- Tu peux toujours courir, bébé. J'y vais tout seul et toi, tu restes à la maison.

- Mais ce n'est pas juste ! je m'exclame telle une enfant.

Il sourit, amusé.

- Rien n'est juste dans la vie, bébé. Mais tu verras, tu finiras par t'y habituer.

Puis il commence à embrasser mon cou de ses lèvres humides. Je sais très bien ce qu'il essaie de faire et je ne compte pas le laisser faire. Je le repousse.

- N'essaie même pas de détourner ma colère, Styles.

- Tu es en colère ? sourit-il.

Tout en parlant, il fait descendre sa main le long de mon ventre.

- Je n'aime pas quand tu es en colère contre moi, bébé. Tu le sais, non ?

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant