Chapitre 38 : Pour l'Immortelle, jusqu'à la dernière heure

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Note de l'autrice :

Avec quelques jours de retard, voici enfin le chapitre 38 ! Je suis navrée pour ce retard. Ma vie privée m'a quelque peu rattrapée ces derniers jours, avec beaucoup de nouvelles et pas mal de stress, tout cela ayant retardé mes corrections de ce chapitre. ^^ Cela peut arriver régulièrement, puisque je suis comme vous le savez dans une année assez compliquée, avec des échéances assez strictes à respecter.

Par ailleurs, c'est pourquoi je vous annonce dès à présent : en mai et juin, je serai un peu moins régulière car d'importantes épreuves écrites et orales m'attendent. Je continuerai à publier, mais je ne pourrai pas assurer de publication régulière malheureusement. ^^ Je m'en excuse par avance, en vous remerciant pour votre compréhension. ;)

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

EDIT: Et rendez-vous lundi pour la suite ;)


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L'Intendante du Palais se dirigeait d'un pas décidé vers la salle abandonnée qui servait de quartier général aux  réunions des Restaurateurs. Mais cette fois-ci, elle n'était pas venue seule. À ses côtés marchait Ren, immense silhouette noire, et dans ses bras longilignes reposait Uriah.

Jeanne n'était pas persuadée de la réaction que susciterait la présence d'un allié de la reine Jade, mais ce dont elle était certaine, c'était des motivations qui l'avaient poussée à extraire le jeune homme de son cocon protecteur.

Après un regard entendu échangé avec Ren, Jeanne ouvrit la porte, et se trouva plaquée contre le mur.

— Qui est le sauveur ?

L'Intendante ferma les yeux un court instant avant de croiser les prunelles grises de Gina.

— L'Immortelle, répondit-elle d'une voix sans émotion.

L'Ange des Sourires posa son regard électrique sur Madame Ren qui ne put s'empêcher de répondre avec un sourire cynique, puis les yeux de Gina tombèrent sur la forme blottie dans les bras de la ministre.

— Qui c'est, ça ? cracha-t-elle, reculant d'un pas avec méfiance.

— C'est Uriah, expliqua Jeanne avec calme et patience, s'empressant de trouver le regard du Premier Ministre. Je suis navrée de vous imposer une présence supplémentaire dans cette réunion, mais il m'a semblé important que vous le voyiez de vos propres yeux, monsieur le Premier Ministre.

Guillaume d'Arsénis, qui se tenait de l'autre côté de la table recouverte d'un drap, debout et aux aguets, entreprit de se rapprocher de l'Intendante du Palais, l'air courroucé.

— Et pouvez-vous nous dire pourquoi nous devrions ouvrir notre porte à un complice de la Panthère Noire, Intendante du Palais ?

Jeanne jeta un œil vers le garçon inconscient dans les bras de Ren, et celle-ci sembla comprendre son intention car elle fixa avec insistance le sol à quelques mètres de la table. Le parquet abimé sembla fondre et tomber sur lui-même, et de ce trou béant sortit une méridienne d'un velours plus noir que le Néant. Sous l'œil ahuri de Guillaume, Ren déposa Uriah sur la méridienne.

— Vous m'avez demandé de mener l'enquête concernant l'assassinat du Général Ighnar, et c'est exactement ce que j'ai fait, rétorqua Jeanne. Et dans le cadre de cette enquête, j'ai rendu plusieurs visites à Uriah.

— Uriah, le prisonnier de Diane des Ospales qui fait partie des Panthères ? s'enquit Gina, son ton perplexe. Mais quel rapport avec l'assassinat d'Ighnar ?

La Table des SeptWhere stories live. Discover now