Chapitre XXIV

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Bon courage à toutes les personnes qui reprennent le chemin de l'école ! Moi je suis en vacances jeudi 08 septembre ! ❣️

Un petit chapitre pour vous remonter le moral 🤩


—Ah !
—Tout doux, m’arrête subitement la voix d’Atheena, tu as encore de la fièvre.

Atheena me regarde, assise sur le rebord du lit. La princesse a enfilé des vêtements qu’elle a dû certainement trouver en fouillant un peu dans les tiroirs. Ce linge humide sur mon front… Atheena a veillé sur moi pendant tout ce temps ?

— Comment tu te sens ?
— B…Bien mieux.

Si je me sens encore un peu faible, mais j’ai quand même l’impression que cette sieste m’a fait le plus grand bien.

—Et toi, tes blessures ?!

C’est vrai, Atheena a été grièvement blessée !

— Je vais parfaitement bien grâce à tes soins.

Elle a le don de me faire rougir alors que ce n’est vraiment pas le moment.

—Ces vêtements… ?

Je remarque seulement maintenant que… que j’ai été changé. Attendez un instant ! Est-ce-que… Est-ce que ça signifie qu’Atheena m’a vu tout nu ?!

— Ils étaient dans l’un des tiroirs. Ce n’est pas grand-chose mais les tiens étaient en lambeaux et couverts de sang.
—De san…

Je mets une main devant ma bouche  en me remémorant toutes ces images. Alors tout ceci n’est pas un rêve… ces corps, ce sang… et cette odeur, ils sont bien réels ?

— Hey, ça va aller… me rassure Atheena en posant ses mains sur mes épaules.

Elle est stupide ou quoi ?

— Comme ci ça pouvait aller, abrutie !

Comment peut-elle me dire ça alors que des gens sont morts ?! Ma mère est restée là-bas pour affronter Damien sans que je ne puisse rien faire.

—Hotaru…

Je me lève, repoussant alors la princesse avant de m’arrêter pour lui montrer mon dos. Je ne veux pas qu’elle me voit comme ça, plus pitoyable que jamais.

—Est-ce… est-ce que tu me détestes ?
—Ehh ?
— Si c’est vraiment ce que tu veux, alors je suis prête à disparaître de ta vie.

Je me retourne alors pour la regarder et la découvre une expression dévastée sur le visage. Si j’ai vécu l’horreur ces dernières heures, Atheena aussi a été traumatisée. Il est inutile d’en rajouter une couche, je crois qu’on a assez souffert tous les deux.

— Évidemment que… que je ne te déteste pas, idiote.

Je suis venu ici pour lui confesser mes sentiments et je ne pensais pas que mon amour serait réciproque. J’ignore simplement comment agir avec elle. On s’est quittés en mauvais terme alors c’est compliqué de faire comme ci rien ne s’était passé.

— Alors est-ce que pour une fois, on pourrait arrêter de jouer à ce petit jeu ?
— Ce… petit jeu ?
— Tu sais très bien  de quoi je parle.

Oui, je le sais. On se rapproche puis s’éloigne comme le veut un peu notre nature. Il paraît que c’est dans nos gènes et que c’est notre instinct qui nous guide. Ça permet de se séduire l’un et l’autre.

Mais comme on s’aime, ça ne vaut plus la peine de se tourmenter avec ces futilités.

Atheena soupire, passe une main dans ses longs cheveux pour dégager son visage, puis s’avance vers moi.

— J’en ai assez de me disputer avec toi.

Mon cœur se met à battre plus fort quand elle me sort ça comme ça. Atheena est bien une alpha dans toute sa splendeur… elle parle de ces choses si facilement.

—Qu’est-ce que tu cherches, Atheena ?
— Ça me paraît évident, me sourit-elle avant de se pencher pour attraper mes lèvres.

Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas senti sa bouche contre la mienne, je crois que je pourrais en mourir de bonheur.

—C’est la même chose pour toi, me souffle-t-elle après avoir mis un terme à notre baiser.
—Je… Je peux vraiment rester à tes côtés ?

Oh non, je me mets à pleurer une nouvelle fois. Mais comment suis-je censé lui résister quand elle s’ouvre enfin à moi ?

—Hotaru…
— Ça veut dire qu’on va pouvoir rester l’un auprès de l’autre pour… toujours  ?
—Oui.

L’émotion me gagne.

— Se… Se tenir par la main ?
—Évidemment, idiot, me répond Atheena derrière un sourire soulagé.
—Et… et s’embrasser ?
—Autant de fois que tu le voudras scelle-t-elle alors à travers un nouveau baiser.

Je me jette contre son corps pour ne plus la lâcher. Il nous aura fallu traverser vents et marées pour nous retrouver.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now