Chapitre XXVII

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Qu’il est adorable ! 🖤
Regardez ses cheveux ! Et ses yeux !

C…Comment en sommes-nous arrivés là ? Ah oui, c’est vrai…

Laissez-moi vous raconter.

***

2 jours avant

—Je suis venue vous présenter mes excuses !
— R…Relevez-vous, princesse !

Alors que je recouvre à peine de mes blessures, Atheena a absolument tenu à rencontrer mes parents. Et bien sûr, elle a l’art et la manière de s’imposer. Atheena se présente face à mes deux mères, ma sœur et moi, un bras dans le plâtre, agenouillée devant toute ma famille.

—Pas tant que vous ne m’aurez pas écouté.
— Mais…

Atheena est cependant très sérieuse. Pour qu’une princesse agisse de la sorte, c’est que c’est vraiment important.

— Je tenais d’abord à m’excuser auprès de Maryn pour tout le mal que je lui ai fait.

Ma sœur fixe la belle alpha, le regard remplie de tristesse. Évidemment que Maryn est triste, après tout ce qui s’est passé… son rêve vient de voler en éclats.

— Je sais à quel point notre union était quelque chose d’important pour toi, Maryn.
—Princesse…
— Et j’ai tout détruit.

C’est la première fois que je vois Atheena trembler face à quelqu’un. Ce n’est pas que ma sœur lui fait peur, mais surtout le fait de l’avoir déçue qui la tracasse.

— Seulement, je ne veux plus me mentir, poursuit Atheena en relevant sa tête pour me regarder.

Quand je la regarde à mon tour et que je plonge mes yeux dans les siens, ça sonne comme une évidence.
Je l’aime. Elle m’aime. On déborde d’amour l’un pour l’autre.

—Si je suis venue ici aujourd’hui, c’est pour vous demander la main d’Hotaru.

Quoiiiiii ?!

Que… qu’est-ce qu’elle raconte ?! Ma… ma main ?!

Et devant ma famille en plus !

— Cette fois-ci, je veux faire les choses bien.

Quand elle se lève, Atheena garde malgré ses blessures sa prestance naturelle.

— Bien sûr, si tu veux bien de moi à tes côtés.

Ooh, Atheena… C-Comment peut-elle me sourire ainsi ?

— Euh… je…

Je ne pensais pas que ce serait aussi intimidant ! Mais… mais Atheena a pris la peine de se déplacer jusqu’ici malgré ses blessures, de se présenter devant ma famille pour me faire sa déclaration. Pendant longtemps, on a refoulé nos sentiments et voilà où ça nous a amené. Si on avait fait les choses autrement, peut être serions-nous heureux depuis le début ?

— Tu n’as pas à me répondre maintenant, prends le temps d’y réfléchir et de te reposer.

C’est vrai que j’ai été moi aussi blessé. Je recouvre à peine de mes blessures que sa déclaration me tombe dessus. La convalescence va me demander un peu de temps.

— Mais…

Atheena me sourit et se retient de me caresser la joue.

—Je ne vais pas me volatiliser, se moque-t-elle.
—Dans ce cas, intervient ma mère (o) pourquoi ne pas la retrouver au festival des lanternes pour lui faire part de ta réponse, mh ?

Le festival des lanternes, hein ? Il s’agit d’une célébration de nuit où tout le monde peut faire la fête sans prises de tête. On y célèbre la fin de la grande guerre avec l’arrivée d’une lointaine héroïne. Cela faisait un moment que je n’avais pas repenser à mon amour d’enfance.

Je suis donc bien plus amoureux d’Atheena que je ne le pensais.

— D’accord… retrouvons nous là-bas…
Atheena me fixe un instant avant de hocher la tête.
—Très bien, je t’y attendrais.

Je veux prendre le temps de réfléchir. Ce n’est pas parce que je l’aime que je peux juste tout plaquer pour elle. En tout cas, pas comme ça. Je dois encore régler certaines choses de mon côté avant de vouloir espérer commencer quelque chose avec elle.

Et ça, la princesse l’a parfaitement compris.

Atheena nous salut avant de s’en aller.

Le festival des lanternes à lieux dans… dans deux jours.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now