Chapitre XXVI

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Bonjour !

Comme je me sens beaucoup mieux, petit chapitre ! Après l'effort, le réconfort attend enfin notre petit duo ❤️


—Tu es prêt à partir ?
— Mh… oui.

Maintenant que la tempête a enfin cessé, nous sommes prêts à partir. J’ai encore du mal à la regarder dans les yeux avec ce qu’on à fait la veille.

—Hericka m’a demandé de veiller sur toi.

Atheena et moi avons passé la nuit à parlé. Nous avions besoin de cette conversation pour mettre des mots sur notre relation mais aussi parler de la confiance que lui accorde ma mère. Atheena lui a promis de veiller sur moi en attendant son retour. Tout ce qu’on peur faire maintenant, c’est rentrer chez nous en espérant l’y retrouver. Après cela, j’ai encore un peu pleurer puis, je me suis endormi dans les bras d’Atheena.

—Hey, je suis sûre que Hericka s’en est sortie.
— Tu… Tu penses vraiment ?

La princesse se met à me sourire.

—Ta mère est une combattante incroyable, extrêmement redoutée. En plus d’être belle, elle est la plus forte d’entre nous.

Atheena ne cache pas son admiration pour ma mère et cela me fait chaud au cœur.

—Je te parie ce que tu veux qu’elle a ramené  cet abruti avec elle afin qu’il reçoive le châtiment qu’il mérite.

Damien a trahi le royaume en s’en prenant directement à Atheena. La reine Anya doit certainement frétiller d’impatience à l’idée de le punir. Derrière son apparence angélique, la reine est une femme machiavélique qui n’hésite pas à employer les grands moyens.

— Eh bien… si ce que tu dis est vrai, on… on peut parier un baiser.
—Mh ?

Je rougis. Mais quel idiot je suis ! Pourquoi je repense à ça maintenant ?!

—Et si jamais je me suis trompée ? Me demande-t-elle derrière une expression amusée et une posture très… sexy.
— Eh bien…

J’avale ma salive avec difficulté devant sa beauté. Elle a beau être énervante, je dois admettre qu’elle est incroyablement belle.

—Je… je ne t’embrasserai plus !

Bien sûr que c’est faux mais ma fierté me pousse à faire l’imbécile. Heureusement, Atheena n’est pas crédule et comprend que je suis inquiet.

—Tu sais que j’attends un peu plus qu’un baiser, Hotaru.

Quand elle pose sa main sur mon visage, c’est comme ci mes inquiétudes s’envolaient.

—Tout… Tout ce que tu veux.
—Voilà quelque chose qu’il ne faut pas me répéter deux fois.

***

— Ho…taru ?
— Maryn ?

Au bout de deux jours de voyage, nous arrivons enfin à destination. Affaibli par toute cette route, Atheena m’aide à marcher jusqu’à l’immense porte d’entrée de notre capitale.

Je regarde autour de moi, perdu. Tous ces gens… Est-ce que par hasard, le peuple attendait notre retour ? Quand je vois ma sœur aux côtés de ma mère (o), je craque. Maryn m’enlace contre elle, plus heureuse que jamais de me retrouver. Pendant ces deux jours, j’ai eu peur de la retrouver et qu’elle me déteste pour avoir ruiné son mariage.

— J’ai eu tellement peur, idiot ! Ne me refais plus jamais ça !

Les retrouvailles sont émouvantes. Maryn et moi pleurons toutes les larmes de notre corps, sous le regard bienveillant de notre mère. Atheena reste en retrait afin de ne pas se mêler à notre étreinte.

—Nous sommes tellement heureux de vous retrouver seine et sauve, princesse.
— Merci, votre présence est un véritable soulagement.

Les gens du peuple sont évidemment venu à son chevet. Des milliers de fleurs, des oiseaux blancs libérés dans le ciel, Atheena à le droit à une véritable cérémonie de retour.

—…

Quand nos regards se croisent, j’hésite à aller vers elle. Après tout, Maryn est juste à côté de moi. Il nous serait malvenu de nous afficher ensemble après tout ce qui s’est passé.

—Hotaru…
— M…aryn ?

Quand ma sœur m’interpelle, je comprends qu’à travers son regard, elle me donne sa bénédiction. Je n’ai pas besoin de plus pour rejoindre celle que j’aime.

Je pars retrouver Atheena qui m’attend les bras ouverts.

—Atheena !
—Comment tu fais pour pouvoir encore pleurer à ce point, mh… ?
— Je zais pas, mais… mais…

Je crois que toutes mes émotions s’emmêlent. Merde… je n’arrive pas à cacher la joie de pouvoir être parmi elle.

— Tu as été très courageux, Hotaru.

Alors que les applaudissements se multiplient et que les pétales tombent sur nous comme une délicate averse, mon cœur s’arrête de battre. Cette voix… ?

C’est impossible.

—Ma… man ?

Ma mère (a) est pourtant bel et bien à mes cotés pour nous accueillir Atheena et moi. De tout ce qui me faisait peur jusqu’à maintenant, c’est bien la perdre qui me terrorisait.

— Maman !

C’est un torrent d’émotions qui m’envahit quand je suis entouré par toutes les personnes que j’aime. Dans cette étreinte incroyable, Atheena et moi nous lançons un long regard qui en dit beaucoup.

Maintenant, le meilleur reste à venir.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now