Chapitre XXX

189 23 2
                                    

—Aah.. !

C’est un pur délice de la sentir aller et venir en moi. À l’abri des regards, on peut enfin faire l’amour librement avec Atheena. Le fiacre n’est pas très optimisé pour ça alors la princesse me tient fermement par les hanches pour que je ne tombe pas.

Je… je n’avais jamais vu cette expression sur son visage. Les yeux mi clos, le visage si concentré, le maquillage légèrement estompé et cheveux décoiffés par ce que nous en train de faire. Atheena est belle dans toutes les circonstances. Ah bordel, est-il possible d’aimer autant une femme à ce point ?

—Athe…ena, je…

Chaque fois qu’elle s’enfonce en moi, c’est encore plus agréable. J’ai l’impression de mourir à chaque coup de reins. Je m’accroche à ses poignets jusqu’à ce que nos mains s’entremêlent sans vraiment nous en rendre compte. Ce geste est peut être plus intime encore que notre union. Si moi en tout cas ça me met dans tous mes états, cela ne la laisse pas indifférente. Je la sens grossir en moi et c’est très agréable.

— Hot…aru…
— Atheena , je t’en prie…

La princesse caresse mon visage, se rapproche et se colle contre mon corps pour entreprendre des frottements. Je sens sa poitrine glisser contre ma peau et ses tétons durs me rendre dingue. Il y a encore tant de choses que je n’ose pas lui faire de peur d’être ridicule ou de ne pas savoir m’y prendre. La princesse s’arrête alors complètement, comprenant que quelque chose me perturbe. Elle m’aide à m’asseoir mais je manque de jouir à chaque mouvement qu’elle fait en moi.

— Ça te fait pas du bien ? S’inquiète-t-elle.
—Non, au contraire, c’est… ?!

Je rougis car je m’apprête à réellement dire que… que c’est bon ? Que je prends mon pied ? Wouah ! Je n’avais encore jamais dit quelque chose d’aussi gênant.

— J’ai l’impression que… que je vais mourir… c’est trop bon, Atheena.

Alors que j’imagine sa moquerie arriver, Atheena me regarde avec beaucoup d’émotions dans les yeux.

—Jai eu si peur, j’ai cru que tu n’aimais. Je ne sais pas ce que j’aurai fait si cela avait été le cas.

Alors même elle, il lui arrive de ne pas croire en elle ? Avant d’être une princesse et une femme alpha, Atheena reste une femme.

— Dis-moi alors ce qui te tracasse.
— Eh bien…

Je n’ose la regarder dans les yeux et baisse mon regard pour tomber sur sa poitrine généreuse. Je rougis car le fruit de mon désir est juste là.

— Tu veux les toucher ?

C-Comment peut-elle me dire ça sans la moindre gêne ?

Dans un geste terriblement sexy, elle se penche un peu plus pour se rapprocher. Là encore je gémis en la sentant aller en moi. Bordel, ça fait seulement quelques secondes qu’il ne se passe plus rien et min excitation ne baisse pas.

Ah, je comprends… ça fait parti de notre jeu.

—Vas-y, je suis à toi. Touche moi, Hotaru.

D’abord hésitant, j’avance timidement une main pour la plaquer contre son cœur. Cette fois-ci c’est trop pour elle, elle éclate de rire.

—Te… Te moque pas !
— Je suis désolée mais tu es tellement innocent !
— Inno… ?!

Je le savais ! Ce n’était pas du tout une bonne idée.

— Ce qu’on fait est pourtant bien plus intime.

Elle parle de… de nos deux corps joints.  C’est vrai… j’ai les cuisses écartées, son corps au dessus du mien pour pleinement la recevoir. Son sexe est bien réel et il est en moi alors… je peux quand même caresser ses seins.
Je réitère alors mon geste pour poser une main sur chaque sein. Ils sont si gros que ma paume ne suffit pas. Mais cette sensation de les avoir au creux de mes mains est incroyable. Ils sont doux et moelleux. Inconsciemment, je les malaxe, bouge mes mains doucement dans tous les sens pour mieux les sentir. Sur le coup, je ne réalise pas l’effet que cela lui fait mais en relevant le regard sur elle, je tombe sur ses magnifiques pupilles dorées.

Cette fois on comprend que notre limite à été atteinte.

La princesse se jette sur moi, dévore mes lèvres et reprend ses mouvements de bassin. Cette fois-ci, plus question de s’arrêter. Atheena cherche à se libérer et à m’entraîner dans ce plaisir inavouable. Je cris, m’accroche à ses épaules et noue mes jambes autour de sa taille pour ne plus la lâcher. Seuls quelques vas et viens suffiront pour avoir raison de nous jusqu’à l’épuisement.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now