Chapitre XXIX

148 21 3
                                    

—Mh… At…heena.

Alors qu’il ne s’agit là que d’un simple baiser, tout mon corps se met à réagir au contact du sien. Je ne savais pas qu’on pouvait se… sentir aussi bien juste en s’embrassant.

— Hotaru, je… je peux te toucher ?

Elle me demande ça après avoir rompu notre baiser. Dans cette position, impossible de lui cacher mon désir. Mais je ne suis pas le seul à être dans cet état là. Atheena aussi en a très envie.

—Je… Je veux qu’on jouisse ensemble…

La princesse me lâche un sourire délicat quand elle entend mon désir de venir avec elle. Et dire qu’il y a pas si longtemps, on ne pouvait pas se voir en peinture. Maintenant elle est l’être le plus cher à mes yeux.

—Tu sais comment faire ?
—À … À peu près.

C’est clair que je manque d’expérience à côté d’elle mais étrangement, je me sens en confiance. Même si nous avons chacun un sale caractère, je sais aussi qu’elle ne se moquera pas de moi si je suis maladroit.

Pendant qu’elle dévore la peau de mon cou tout en se retenant de me marquer, je commence à nous masturber chaudement. Bordel, son sexe est énorme et si chaud contre le mien, je me crois mourir rien qu’en le sentant dans la paume de mes mains.

—Ah…

Je n’arrive pas à retenir ma voix quand ça devient trop bon. La princesse m’afflige de douces caresses avec ses lèvres dans mon cou. Ses mains baladeuses touchent ma peau ci et là, remontent sur mon corps avant de doucement glisser dans mon dos. Je vois parfaitement où elle veut en venir, la maligne. Je sens son désir de me posséder rien qu’aux paumes de ses mains qui caressent mes fesses. Atheena exerce cette pression, celle qui veut me dire : « tu es à moi », et ce n’est franchement pas pour me déplaire.

Au contraire…

En devenant sien, elle deviendra mienne aussi.

Alors elle peut me mettre un doigt dans les fesses ! Et même un deuxième si c’est ce qu’elle veut réellement. Je meurs d’envie de faire l’amour avec elle pour de vrai. Pas de moqueries ni de faux semblants, juste deux partenaires qui s’aiment et qui s’unissent.

—Aa…hh !

J’adore la sensation de son doigt qui me pénètre. Atheena sait exactement où me caresser pour me faire du bien. Ça, plus les stimulations devant me font craquer. Dans un cri qui aurait pu alerter toute la capitale, je jouis en premier alors qu’elle n’a mis qu’un doigt. Heureusement, la fête masque ma voix parce que je ne donne pas cher de mon intimité si on venait nous surprendre.

—Atheena, je…

Essoufflé, je n’ai plus la force de bouger. Mais la princesse n’a pas joui, je la sens encore bien dure sous sa jolie robe.

—Il commence à faire frais, on ferait bien de rentrer.
—Mais… c’est trop loin.
— Hotaru, ne me pousse pas à bout.

J’aime ce ton menaçant sans que cela ne soit une véritable menace. Enfin, c’est une manière sexy de me dire « gare à ton petit cul ».

—On… on pourrait le faire dans le fiacre.

Si je suis venu jusqu’ici à pieds, j’ai remarqué son fiacre juste à l’entrée. Il nous suffirait d’y retourner pour continuer ce que nous avons commencé sans qu’on vienne nous épier.

Je suis forcé de constater que cette idée plaît à madame puisque rapidement, je me retrouve à la suivre précipitamment jusqu’au véhicule où elle me pousse à l’intérieur.

—Atheena…

Atheena peine à garder son souffle et moi aussi. J’avale difficilement ma salive, les yeux remplis de désirs pour cette femme qui s’apprête à se donner à moi.

Oui, viens à moi, Atheena.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now