Chapitre XXV

165 28 2
                                    

—Hotaru…

Son regard encré en moi, je me sens vulnérable devant Atheena. Ça… Ça y est ! O-On va le faire, on va faire l’amour !

Je ne pensais pas que je serais à ce point stressé. Si j’ai pu expérimenter certaines choses avec Damien, c’est totalement différent quand il s’agit d’elle.

—Je… Je m’en remets à toi…

Alors que je tends mes lèvres grossièrement pour attendre son baiser et que je ferme les yeux,  Atheena ne fait rien.

—Pfff…

Je rouvre mon regard et tombe nez à nez sur la femme qui rit.
Euh ?

—Ne sois pas aussi tendu, on ne peut rien faire ici.

Je rougis, surpris par sa retenue.

— Je te promets de te faire l’amour entièrement quand on sera rentré.

Je ne comprends pas… normalement dans ces moments là, les deux amants qui se retrouvent le font encore et encore, mais pas elle. Atheena se retient.

—Je préfère que notre première fois se passe dans un endroit plus… romantique, sourit-elle.

Atheena… alors elle aussi elle pense à ces choses-là. Si j’ai été déçu quelques instants, je dois avouer que ça n’est pas plus mal. C’est peut-être mieux ainsi. Cette maison abandonnée n’est qu’un refuge provisoire et sale. On mérite quelque chose de meilleur pour notre première fois.

—Ne fais pas cette tête.
—Euh ?

J’ignore ce qu’elle a en tête mais quand elle s’assoit à côté de moi pour plonger son regard dans le mien, je devine ses intentions.

— A…Attends !

La princesse me plaque contre le matelas pour se mettre au dessus de moi et défaire les lacets qui retiennent mon pantalon serré à la taille.

— Tu… Tu ne vas quand même pas…
—Oh que si ! 🖤

Sans la moindre pudeur, Atheena met sa main dans mon pantalon pour en sortir mon sexe.

—On peut quand même en profiter quelques instants. Surtout que tu m’as manqué.

Elle caresse contentieusement mon membre tendu avec ses doigts, m’arrachant des gémissement.
C’est… c’est trop bon, bordel… je pourrais jouir rien qu’avec ça !
Atheena ne fait que me toucher là et pourtant, je crois mourir.

—Ath…eena !

Impuissant, je ne tente même pas de la repousser. Au contraire, je ne vois plus qu’elle. Qu’elle et sa main qui me fait du bien.

—Ah… oui ! 🖤

C’est agréable de sentir ses doigts me masturber et me toucher d’une certaine manière même si son regard me met mal à l’aise. Mon corps réagit à sa main. En tant que parfaite alpha, Atheena ne pense pas vraiment aux détails alors elle n’est pas du tout gênée contrairement à moi, un oméga.

Enfin… même si c’est un peu tard pour me poser des questions.

—Hotaru…

Elle aussi ressent la même chose que moi. Son pantalon, il est tendu par son érection. Atheena a le regard rempli de désir et son souffle… pour elle difficile de se retenir.

—Atheena, tu… tu veux que je t’aide ?
—Tu n’as pas besoin de te forcer.

Je fronce les sourcils.

—Idiote !

Puis, je réalise soudain que je n’ai pas la bonne réaction. Si je veux pouvoir rester à ses côtés et prendre soin de notre histoire, je dois d’abord être plus tolérant et arrêter de la traiter ainsi. Pour un oméga, je manque de douceur.

— Je veux dire… tu le fais pour moi mais… je ne veux pas être tout seul, ce n’est pas juste !

Qu’on m’enterre ! C’est trop embarrassant ! Mais forcé de constater que je suis le seul à penser à toutes ces choses. Atheena est toujours très sérieuse dans ces instants là, pas une moquerie, pas un sourire déplacé. Elle me regarde avec des yeux attentionnés et un sourire bienveillant. Une main douce et chaleureuse, je… moi aussi je veux pouvoir faire quelque chose pour elle.

—Tu sais comment faire ?
—A… A peu près.

Je manque de m’étouffer quand elle me présente son sexe tendu. Wouah… je ne pensais pas que je ressentirais une telle excitation rien quand la regardant. C’est presque du gâchis de ne pas aller jusqu’au bout.

—Nh…

Quand j'enroule mes doigts autour d’elle, on entreprend de bouger nos mains au même rythme.

—Je… ça monte…

Je perds la tête face à ces sensations.

—Oui… Vas-y, jouis.

Au bord de la rupture, je sens mes nerfs en feu et mon sang bouillir. Ma main autour d’elle bouge
d’elle-même, et la sienne m’inflige les mêmes supplices. Je me sens venir !

— Athe… aaah !!
—Mhh… !

On se libère enfin quand ça devient pour nous impossible de nous retenir.

L'Alpha au féminin Where stories live. Discover now