Soleil, bouffe, femmes. Trois mots pour définir les vacances de Mathieu à Ibiza.
Après cette année forte en émotions pour lui, son seul objectif est de se relaxer sans prise de tête et sans complications. Il n'a rien calculé car, à part chiller, qu'...
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Isaïa Toulouse - hôtel
— merci, bonne soirée, dis-je en sortant du Uber.
Mathieu est déjà rentré dans l'hôtel et m'attend probablement plus loin car il ne veut pas qu'on soit vu ensemble. Parfois quand je traine avec des gens comme mon cousin ou mon copain, j'oublie que ce sont des rappeurs de plus en plus populaires. Mais certaines petites choses comme maintenant me rappellent que c'est le cas. Enfin bref, je retrouve le blond près de l'ascenseur à m'attendre.
Maintenant que nous sommes éloignés de l'accueil et qu'il n'y a personne dans le couloir, Mathieu en profite pour être plus proche de moi. Il pose son bras sur mes épaules et de sa main libre, il appelle l'ascenseur. Il arrive rapidement à notre niveau. Quand les portes se referment après qu'on y soit entré, le blond me plaque doucement sur le côté. Il appuie sur un des bouton et m'embrasse.
Presque à sa taille, je relève tout de même la tête et je passe mes bras derrière sa nuque, le corps qui va légèrement en arrière ce qui fait chuter mon manteau. On s'est déjà embrassé passionnément mais c'est rare que ce soit aussi sauvage qu'actuellement. Ses mains qui agrippent mon bassin me rendent fébrile. Pleins d'émotions différentes me secouent. J'ai mon cœur qui s'agite un peu trop dans ma poitrine comme s'il allait y sortir. Mais surtout, je sens une pointe d'excitation qui grandit de plus en plus au creux de mon bas ventre.
Les mains de Mathieu remontent vers ma poitrine mais à bout de souffle, je me sépare de lui. Son regard noirci de désir me fait mordre ma lèvre. Il se décolle de moi et me reluque de haut en bas. Pour la première fois ses yeux marron m'intimident. Je sens mes joues brûler. Heureusement que ça ne se voit pas.
— t'es belle, lâche-t-il sincèrement.
— merci, je souris le cœur battant fort.
C'est en reprenant mes esprits que je me rends compte qu'on est toujours dans l'ascenseur et au même niveau, alors qu'on devrait être au troisième étage depuis.
— y'a un soucis avec l'ascenseur ?
— c'est moi. Mes sourcils se froncent. Je l'ai arrêté pour t'embrasser.
— quoi ? Je demande mi surprise, mi amusée.
— je pouvais pas risquer qu'on nous interrompe alors que je t'embrassais et je pouvais pas non plus attendre de le faire jusqu'à ce qu'on arrive à ma chambre.
— mais wesh, je ris toujours aussi surprise. Imagine on reste bloqué !
Mathieu se décolle de moi en rigolant et appui sur le bouton pour relancer l'ascenseur.
Mais rien ne se passe.
Il me regarde, je le regarde, il rappuie sur le bouton très fort et trois fois de suite mais toujours rien.
