Chapitre 18

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- 27 avril 2023, Sofia-

Nous sommes arrivés à Baku hier, et dès notre arrivée, nous avons été conduits à l'hôtel. Fred, dans sa prévoyance habituelle, a réservé des chambres séparées pour Charles et moi. C'est sans doute préférable, surtout pour Charles, qui doit se concentrer pleinement sur le week-end à venir. Je comprends l'enjeu pour lui, l'importance de donner le meilleur de lui-même lors de ce Grand Prix. Ses paroles résonnaient encore dans ma tête pendant tout le vol hier.

Quant à moi, malgré l'eau chaude ruisselant sur ma peau nue, je peine à trouver la détente que j'espérais. Replonger dans l'effervescence de la Formule 1 pour la première fois depuis l'accident de Jules... Et cette fois-ci en tant qu'attachée de presse. Les responsabilités qui m'incombent me pèsent déjà sur les épaules. Devoir faire le débrief du week-end avec Carlos et Charles, puis transmettre ces informations au community manager pour qu'il puisse les publier sur le site de Ferrari... C'est une charge importante, et cela m'angoisse profondément.

Aujourd'hui, nous nous rendons sur le circuit, dans les paddocks, pour les conférences de presse. Le fait que Charles et Carlos ne passent pas à la même heure me tracasse un peu. Cela signifie que je vais devoir assister à deux conférences au lieu d'une, ajoutant à mon stress déjà palpable.

Je sors de la douche et m'enroule dans une serviette, prête à affronter la journée. Mais à peine ai-je franchi le seuil de la salle de bain que mon cœur manque un battement. Charles est là, allongé sur mon lit. Sa présence inattendue me surprend, et je me demande comment il est entré.

🎶 Wicked Games - The Week-end 🎶

« Je peux savoir ce que tu fais là ? »

Il tourne sa tête vers moi, et un sourire apparait sur son visage. Évidemment, je n'ai pas de vêtements.

« La vue me plait beaucoup.

- Charles... Comment es-tu rentré ?

- Tu ne veux pas savoir.

- Charles.

- Sofia. »

Je lève les yeux au ciel, mon regard errant brièvement sur le plafond comme pour y chercher une réponse invisible aux tourments qui m'assaillent. D'un pas décidé, je me dirige vers la penderie où j'ai soigneusement rangé ma tenue rouge, témoin muet de mes espoirs et de mes craintes pour cette journée à venir. Alors que je tends la main pour saisir mon polo rouge, deux mains se posent délicatement sur ma taille, une caresse inattendue qui électrise ma peau, malgré la présence rassurante de ma serviette.

« Tu crois faire quoi, là ? Tu ne peux pas te trimballer devant moi comme ça, et faire comme si de rien n'était, hein...

- Charles, on va être en retard.

- Où ?

- Au petit-déj. »

Son rire résonne dans la pièce, vibrant comme une mélodie familière qui réchauffe l'atmosphère. Puis, d'un geste vif et inattendu, il saisit mon poignet, me forçant à pivoter sur moi-même pour me retrouver face à lui, nos regards se rencontrant dans un échange chargé de mystère et d'émotion.

« On s'en fout... »

Il me pousse doucement contre la porte de la penderie, et son visage s'immerge dans le creux de mon cou, éparpillant des baisers comme des étoiles dans la nuit. Sa langue effleure ma peau, déclenchant en moi un soupir léger, un murmure de plaisir qui s'échappe involontairement.

« Charles...

- Je te sens tendue. Laisse-moi m'occuper de toi... S'il te plait... » Dit-il dans un soupir.

Et si c'était écrit ? || Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant