Tome 2 : Chapitre 28

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- 16 octobre 2023, Charles –

« Charles, arrête ! » Dit-elle en rigolant.

J'enroule sa taille de mes bras et la colle contre mon torse afin de me faire pardonner. Nous regardons le paysage qui se dresse devant nous, puis nous explosons de rire en voyant un couple de canard se reproduire.

« Changeons d'endroit, je vais en faire des cauchemars ! » S'exclame-t-elle.

Elle se dégage de mes bras, malheureusement, mais agrippe tout de même l'un des deux, ce qui me plait beaucoup. Nous marchons tranquillement, profitant l'un de l'autre. Les moments les plus simples sont les plus beaux.

« Tu n'es pas déçu de ne pas fêter ton anniversaire avec ta famille ? » Me demande Sofia.

En réalité, ça fait des années que le jour de mon anniversaire, je suis loin de ma famille, de mes amis... Donc disons que j'ai l'habitude. Mais cette année, j'ai la femme de ma vie à mes côtés, donc je suis tout sauf déçu.

« C'est habituel. C'est ça d'être pilote. Mais... Je passe ma journée avec toi, alors je suis tout sauf déçu.

- Tu es adorable.

- Je sais, je sais. »

Sofia me frappe l'épaule, ce qui me fait sourire. Je suis l'homme le plus heureux du monde actuellement. En fait, je ne pouvais pas rêver mieux que de passer mon 26ème anniversaire avec la femme que j'aime. Certes, je suis loin de ma famille, de mes amis mais honnêtement, je ne pouvais pas être loin de Sofia en ce jour.

« Au fait... Je... La robe que Gucci nous a fait livrer pour le gala elle... N'est pas à ma taille.

- Pardon ? Ils se foutent de notre gueule !

- Charles... Ils ont juste oublié que j'étais enceinte, ce n'est pas très grave.

- Pas très grave ? Ils vont m'entendre ! »

Actuellement, Sofia et moi sommes à New York car dans deux jours, avec Ferrari, nous avons un gala, comme chaque année d'ailleurs. C'est stupide, et je déteste ça mais apparemment, je n'ai pas le choix. J'ai demandé à Sofia de m'accompagner et évidemment, elle n'a pas décliné mon offre. De toute façon, je ne me voyais pas y aller sans elle. Et pour être présentable, Gucci nous a fait livrer des vêtements à notre chambre d'hôtel. Mon costume me va, mais selon les dires de Sofia, sa robe ne lui convient pas.

« J'ai une robe dans ma valise, s'il faut.

- Non. Ils vont en renvoyer une. Point.

- Ma robe Zara est convenable...

- Je ne dis pas le contraire. Tu es sublime dedans. Et crois-moi si je pouvais y aller en jogging, j'irais mais Gucci compte sur nous pour leur faire de la pub.

- Ouais... Bah n'empêche que je mettrais ma robe Zara. »

Je roule des yeux et rigole en même temps. Sofia tout craché. Elle n'aime pas non plus ce genre de chose. Ce n'est pas nous tout ça. Certes, la richesse je m'y habitue mais... J'aime bien être à l'aise. Et dans les galas, je suis tout, sauf à l'aise. Je ne comprendrais jamais l'intérêt de ce genre de fête. C'est stupide, chiant et inintéressant. Mais les dirigeants de Ferrari comptent sur Carlos et moi pour faire bonne figure.

Nous sortons de Central Park, la pluie commençant à tomber... Je traverse la rue et lève ma main pour appeler un taxi. Il s'arrête devant nous et je laisse d'abord Sofia monter à l'arrière du véhicule. Je la rejoins et salue le chauffeur qui s'esclaffe de joie en me voyant. Je lui donne l'adresse dans lequel nous séjournons, puis pendant le trajet nous discutons de la fin de saison pendant que Sofia se repose.

Et si c'était écrit ? || Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant