⤞Chapitre 7⤝

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Athéna

Alors que j'étais dans un sommeil si agréable et doux, de légères secousses me tire de cette charmante sensation. J'essaye de ne pas y prêter attention et me retourne dans mon lit afin de me mettre dos à l'élément perturbateur.

- Nana, la voix est interrompue par une toux forte, il faut se lever sinon on va rater l'avion.

La toux reprend de plus belle jusqu'à ce qu'elle s'en étouffe presque. Dans un élan, je me relève d'un coup afin de voir si tout va bien.

- Punaise, Ella, est-ce que ça va ?

Elle me répond par un simple geste de la main, m'indiquant de laisser tomber. Je ne dis rien du plus, encore trop dans le coltard pour assimiler réellement ce qu'il se passe autour de moi. Je me lève difficilement avant d'aller enfiler des vêtements confortables pour l'avion. Un gros jogging gris et un pull tout moelleux m'attende pour mon plus grand bonheur. Une fois ce magnifique attirail enfilé, je brosse mes cheveux et les attache dans un chignon assez approximatif afin de ne pas les avoir dans le visage. Ella est toujours enfermée dans la salle de bain, et tout ça commence à m'inquiéter. Je me dirige donc vers la porte de celle-ci et toque doucement contre.

- Ella ? ma voix se fait douce, est-ce que tout va bien là-dedans ?

Je dois attendre quelques dizaines de secondes avant, d'enfin, entendre une réponse. Enfin, c'est le loquet de la salle de bain qui se déverrouille qui attire mon attention. Je me recule de la porte afin de ne pas me la prendre en pleine face. Ma sœur semble encore plus pâle que tout à l'heure, elle semble faible. Un sentiment d'inquiétude s'empare immédiatement de moi.

- Mon dieu Ella mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Rien Athéna, sa voix est faible, je ne me sens juste pas super bien.

Elle passe devant moi, me poussant presque pour ne plus m'avoir en face d'elle. Je ne comprends pas réellement ce qu'il se passe actuellement mais décide de ne pas forcer. Ce n'est pas le moment de m'embrouiller avec elle. Tout se passait bien et ces vacances ont été une réelle réussite, n'allons pas gâcher tout ça le jour du départ.

Dans le silence, nous prenons le temps de boucler nos bagages et de vérifier de ne rien avoir oublié. Je fais rapidement le lit et nous prenons la direction de l'aéroport avec le reste du groupe. Personne ne semble réellement réveillé et c'est assez marrant à voir. En revanche, en ce qui concerne le monégasque, il m'a l'air aussi pâle que ma sœur. D'énormes cernes sous ses yeux trahissent le peu de sommeil dont il semble avoir bénéficier la nuit dernière. Il semble totalement absent, il a du mal dormir.

Nous enregistrons nos bagages puis passons le checking. Une fois cela fait, il nous reste encore une heure à attendre avant l'ouverture des portes de nos avions. Carlos part vers l'Espagne, Pierre et Kika vers Milan. Avec les autres, nous partons vers l'aéroport de Nice. Mes parents doivent nous chercher avec Ella, j'avoue que j'ai hâte de les revoir.

Il n'est que cinq heures mais nous décidons de prendre un dernier petit-déjeuner tous ensemble. Le café est de vigueur chez presque tout le monde. Alors que nous sommes tous attablés, je sens un regard peser sur moi tandis que je discute avec Lando. Je détourne rapidement le regard et tombe, encore une fois sur deux iris vertes. Il ne détourne pas pour autant le regard, j'essaye de l'interroger silencieusement mais il finit par fixer son café sans dire un mot. Emma ne semble pas non plus dans son assiette. En voyant tout ça, je viens à penser qu'il y a une histoire de triangle amoureux, mais c'est littéralement impossible. 

Penser à cette idée me fait rire rapidement mais ça ne coïncide pas avec leur humeur. Ma sœur a exactement le même comportement. Je me demande si cela à un lien avec ce qu'ils se sont dit hier soir. Je ne suis pas débile, tout le monde était là sauf ces deux-là. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ça ne semble pas être des plus joyeux. Quand tout le monde à quitté notre chambre hier soir, je me suis rapidement couché après avoir préparé mes dernières affaires. J'ai envoyé un message à ma sœur, histoire de savoir si elle venait bientôt se coucher. Ça faisait déjà plus d'une heure qu'elle avait disparu, ça ne lui ressemble pas.

Je te le prometsWhere stories live. Discover now