⤞Chapitre 27⤝

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Charles

- Nous allons bientôt atterrir monsieur Leclerc.

Je me contente simplement de hocher la tête au pilote de l'hélicoptère avant de reperdre mon regard sur le paysage qui s'offre à moi. Aujourd'hui, je pars enfin en Italie pour commencer intensément mon entraînement pour la saison qui arrive très vite. D'après les messages que j'ai reçu de Pierre, il vient tout juste d'arriver lui aussi. On a décidé de faire ça ensemble cette année, ce sera toujours moins dur.

Andréa m'a prévu un programme dense et intense mais c'est ce qu'il faut pour être au maximum de ma forme pour le début de la saison. Cette année doit être la mienne, ça ne peut pas se passer autrement.

Pour autant, mon cerveau n'est pas à l'entraînement ces derniers temps. J'ai beaucoup de mal à rester concentré, mes nuits sont compliquées, je ne sais pas vraiment pourquoi, je subis juste. Prendre l'air au grand air va me faire du bien, j'ai hâte de remonter sur des skis et de faires diverses activités histoire de me procurer un peu d'adrénaline.

Nous atterrissons et je ne perds pas de temps pour prévenir mon meilleur ami de mon arrivé. Il ne devrait pas être loin, il m'avait promis de me chercher, il faut maintenant espérer qu'il n'ait pas oublié vu sa mémoire de poisson rouge.

Heureusement pour moi, je reçois un message de sa part m'indiquant qu'il est sur le parking. Je prends donc sa direction et promène mes yeux sur les différentes voitures qui s'y trouvent, espérant trouver rapidement son Alpine. Après à peine quelques secondes, un klaxon venant de derrière moi, m'effraie. Je me retourne, ayant peur de tomber sur des fans. Je m'en veux de penser ça mais je ne suis clairement pas d'humeur.

C'est avec soulagement que je découvre le français. Je place mes affaires dans son coffre avant de prendre place à ses côtés. Nous nous saluons rapidement, échangeant quelques banalités sans plus. Nous arrivons rapidement à l'hôtel, où je retrouve Andréa, ainsi que Joris qui sont arrivés un peu plus tôt. Je pars mettre mes affaires dans la chambre qui m'est attitré avant que je ne rejoigne tout le monde pour manger. J'ai encore un peu de temps, je décide alors de faire une petite somme, vraiment petit puisqu'au bout de quarante-cinq minutes, le réveil que j'avais mis pour ne pas louper l'heure, me tire de mon sommeil et de ce lit si confortable.

A contre cœur, je sors du lit et après m'être passé un peu d'eau fraîche sur le visage, je rejoins tout le monde. Je salue Kika, que je n'avais pas vu tout à l'heure et nous prenons la direction du restaurant. Chacun participe aux conversations avec entrain, pour ma part, le sommeil commence à se faire sentir.

Je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça, et ça fait presque deux semaines que ça dure.

- Ah, dire que Athéna nous avait cacher ça, commence Pierre.

- On en a encore parlé la semaine dernière, rigole Kika, elle était si heureuse quand elle a vu vos têtes.

- Tu as de ses nouvelles ?

Tous les regards se tournent vers moi comme si j'avais lâcher une bombe. J'ai juste posé une question. Depuis qu'elle a quitté mon appartement il y a deux semaines, je n'ai plus de nouvelle de sa part. J'avoue que je n'en ai pas pris non plus, je ne sais pas j'ai paniqué. Je mentirais si je disais que je ne m'étais pas inquiété pour elle ces quinze derniers jours. C'est pour ça que j'ai posé cette question à Kika, je ne comprends toujours pas pourquoi tout le monde me regarde de cette manière.

- Qu'est-ce qu'il vous arrive ? je finis par demander alors qu'aucun ne prend la parole.

- Monsieur Leclerc nous fait enfin l'honneur de prendre la parole, me charrie le pilote Alpine à ma droite.

Je te le prometsWhere stories live. Discover now