⤞Chapitre 17⤝

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Cinquième symptôme : l'anxiété excessive, c'est avoir peur du quotidien et se méfier de tout sans pouvoir s'en empêcher

***

Athéna

Les rayons du soleil réchauffent doucement la peau de mon visage. La luminosité qu'ils offrent me font vite comprendre que je n'ai pas fermé mon volet hier soir. Pendant plusieurs minutes, je ne bouge pas du lit. Je n'essaye pas de me rendormir, je sais que ça me sera impossible. Je profite de l'état apaisant dans lequel je me trouvais il y a encore quelques minutes.

Avec une détermination si peu élevé que personne ne me l'envirait, je me lève enfin et pars ouvrir ma fenêtre. Le besoin d'aérer mon appartement est devenue presque vitale, au point que si je ne le fais pas, je peux me mettre dans des états pas possibles. Ça doit être les conséquences de l'enfermement que je me suis infligée il y a quelques mois.

Je reste quelques minutes à observer la rue en contrebas. La principauté commence doucement à se réveiller malgré l'horaire prématuré, en ce mois de septembre. Le temps est doux, malgré quelques bourrasques de temps en temps. Un bruit sourd m'effraie et, lorsque je me retourne à la hâte, je remarque que ma plante, qui se trouvait sur le rebord de ma fenêtre, s'est écrasée sur le sol. Des morceaux de terre cuite et de terreau jonches le sol alors que je regarde dans tout mon appartement pour être sûr que personne ne s'y trouve.

J'essaye de me calmer tant bien que mal tandis que ma respiration s'emballe peu à peu.

- Ce n'était qu'un coup de vent Athé, un foutu coup de vent, je me répète doucement

Dring dring.

Ma sonnette sonne à son tour m'arrachant un cri de peur.

- Ils ont décidé d'avoir ma peau ce matin putain.

Je marche doucement vers l'interphone espérant faire partir bien vite l'invité surprise qui n'est pas le bienvenu en ce mardi matin.

- Oui, je demande d'un ton aussi froid que possible

- Le petit dej de madame est avancé !

En reconnaissait la voix, je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils.

- Charles ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je t'assure que si tu me laissais monter, ce serait plus simple à expliquer.

Je souffle un coup avant de lui répondre, ça ne sert à rien de le remballer, j'ai compris à force qu'il était coriace.

- Bon, je te laisse monter, la porte est ouverte, je vais m'habiller moi.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et raccroche avant d'appuyer sur le bouton lui permettant de rentrer. Je pars immédiatement vers ma chambre afin de mettre une tenue un peu plus couvrante que mon pyjama parce que ce t-shirt est ma fois confortable, mais pas très présentable.

J'enfile un jean simple et un top, pas besoin de se casser la tête, ça fera clairement l'affaire. Je l'entends rentrer alors que je passe un rapide coup de brosse dans mes cheveux ce qui à le mérite de me faire ressembler à Simba. Je les attache dans un chignon approximatif avant de retrouver le monégasque dans mon salon.

- Salut tu vas bien ?

Je m'avance pour lui faire la bise avant de lui répondre.

- Euh ouais, je peux savoir ce que tu fais là un mardi matin à, je regarde ma montre, huit heure et quart ?

Je te le prometsWo Geschichten leben. Entdecke jetzt