𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

11-✔

Point de vue de Blake

Elle ne me pardonnera jamais, je me suis comporté comme un con, tout se passé tellement bien et j'ai tout gâché, je suis dans mon salon le téléphone à la main attendant comme un con son appel, hier, j'ai essayé de l'appeler, mais elle m'ignore totalement, je devais aller m'amuser comme elle le fait avec Jace, mais je n'y arrive pas, je veux juste lui parler pour me faire pardonner.

Je pensais mettre du temps à trouver une femme qui me correspond parce qu'il ne faut pas être idiot personne n'est parfait. J'ai passé tout mon temps à me protéger de celles qui veulent juste être avec moi pour mon portefeuille, j'ai évité les relations sans avenir parce qu'on ne se correspondaient pas. Putain Wendy, elle est différente, une femme sublime, caractérielle et sincère.

Ma bouteille de whisky par terre, un verre à moitié terminé, je me sens idiot de laisser cet idiot la faire sourire et moi, je suis là, à me bourrer la gueule, je pose un pouce sur mes lèvres toujours imprègne de la douce torture de ses lèvres qui bougeaient en harmonie avec les miennes. Je me lève pour aller me coucher, demain, je trouverais une solution pour la revoir.

Peu importe ceux qui se mettent sur notre chemin, elle est à moi.

Je marche doucement vers les escaliers, monte aussi vite qu'une tortue avant d'arriver dans ma chambre, je tombe lourdement sur mon lit, avant de tomber dans les bras de Morphée.

.......

Lundi

Ce matin, je me suis réveillé avec un mal de tête horrible, mais je ne pouvais pas rester chez moi, je suis allé travailler, à l'heure du déjeuner Luke est venu manger avec moi au restaurant qui se trouve à dix minutes de mon entreprise, après un interrogatoire, il a accepté de me dire sur quoi elle travaillait cette semaine, cinq jours qu'elle m'ignore totalement, je suis allé trois fois chez elle sans résultat.

J'ai l'air d'un puceau en manque, mais je ne peux pas la laisser m'échapper, elle me hante, m'obsède chacun de ses touchés de ses baisers est marqué au fer sur ma peau.

Que faire ?

La toute première fois que je l'ai vu, la première pensée que j'ai eu « putain, elle a un corps de malade », mais juste en deux semaines, j'ai pu cerner Wendy, et cette femme me plaît au-delà du physique.

Alors grâce à Luke, j'ai appris que ma belle part pour New-York et devinez quoi Jace aussi, c'est un mec bien, mais un mec reste un mec, les quelques jours qu'ils passerons ensemble peut les rapprocher, c'est avec un pincement au cœur que je monte dans mon jet pour New-York.

Se battre pour ce qui est à nous.

........

Ma voiture vient juste de s'arrêter devant l'hôtel où je vais séjourner pendant ces quelques jours, le même hôtel que Wendy et l'autre idiot.

Pure coïncidence ? NON VOULU !

Je pars vers la réceptionniste pour récupérer ma clef, après quelques regards aguicheurs, elle me les donne enfin, je pars vers l'ascenseur pour le troisième étage, le même étage qu'eux.

Psychopathe ? NON DETERMINE !

Une fois dans ma suite, je me jette sur le lit, j'ai hâte d'être à demain, un sourire idiot prend place sur mes lèvres, ah, je dois trouver une excuse à ma venue ici, signature d'un contrat, et pour l'hôtel une habitude. Voilà excuses trouvées !

Le lendemain

Je suis allé voir un ami dans son entreprise pour affaire, mais mon esprit est ailleurs, il est avec elle.

Il est midi, je pars vers l'hôtel refusant la proposition de mon ami pour aller déjeuner, en lui promettant de l'appeler pour qu'on dine ensemble avant mon départ.

Dès que je sors de l'ascenseur, elle entre dans sa suite, je cours pour bloquer sa porte avant qu'elle ne ferme celle-ci, elle se retourne avec un sourire qu'elle perd en me voyant.

-Tu veux quoi ? Tu es venu pour encore m'insulter ? Me crie-t-elle, elle est en colère, mais je peux voir dans ses yeux de la tristesse, elle est déçue et je me sens mal d'avoir été un connard.

Je ne peux résister de plaquer mes lèvres sur les siennes, je la pousse dans sa suite fermant la porte derrière moi, ses lèvres m'ont tellement manqué, elle m'a manqué.

Nos visages s'effleurent. Nos bouches s'unissent tendrement mais passionnément l'une à l'autre.