Chapitre 15 - T2

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- Salut Kylliam je...tu vas penser que je t'harcèle mais depuis le restaurant j'ai aucune nouvelle de toi...s'il te plait. Finit par dire Caitlin à travers le téléphone avec beaucoup de difficulté tant elle a du mal à contrôler sa peur.

Cela fait plus d'une semaine qu'il ne donne aucun signe de vie, aucune trace sur les réseaux sociaux ce qui ne relève pas du bizarre il ne traine pas souvent dessus. Elle dépose son téléphone sur son genou droit qui tremble légèrement sous le stresse qui la dévore de l'intérieur.

- Kylliam, encore et toujours lui, c'est bon arrête de penser à lui. Il s'en fou, Balança sa meilleure amie la voix emplie de venin, la colère contre cet homme qui d'après elle lui vole l'attention de son amie. Elle voulait faire des efforts mais depuis qu'il a disparu laissant son amie triste et inquiète les efforts qu'elle aurait voulu faire s'envole dans la même journée.

- C'est bon j'ai compris « des efforts » tu devais faire, une blague, Dit Caitlin avant de se lever en vitesse pour se rendre aux toilettes des filles qui se trouve un peu plus loin de leur position.

- Oui faire des efforts pour ton ami, un ami qui depuis une semaine reste visiblement invisible. Regarde autour de toi beaucoup de personne aimerait être l'objet de tes pensées, mais c'est un invisible qui occupe tes pensées et apparemment pas que.

Elle s'arrête sur le coup de la colère sans pour autant regarder son amie toujours assise sur le canapé dans le hall du campus.

- Et c'est de toi que je devrais concentrer mes pensées, Pesta Caitlin avant de partir sans attendre une réponse de la part de son amie qui reste figé sur place sous le regard curieux du frère jumeau qui n'a rien rater de la dispute entre les deux amies.

Une fraction de seconde pour qu'une larme dévala sa joue. Elle a succombé à cette amour à sens unique, elle le voit, son amie aime cet homme qu'elle se donne tant d'efforts à détester. De son pouce elle fit disparaitre cette larme amère que Caitlin laisse dernière elle avant ne plus l'avoir dans son champ de vison c'est le frère de celle-ci qui surgit les yeux remplis de question que Darlyn tente d'y échappé sans succès il lui barra le chemin déterminer à comprendre la scène qui vient de se dérouler

- Ça va toi, Demanda-t-il ne sachant pas comment aborder le sujet

- Oui, je dois y aller

Elle tenta de partir mais c'est sans compter à la détermination de l'homme devant lui qui lui cache la vue comme un bouclier

- Tu n'es pas bien et je le vois, je suis ton ami non ?

Elle hocha sa tête positivement, mais ses lèvres reste scellées. Ils se regardèrent droit dans les yeux avant qu'elle ne baisse les yeux et les épaules fatiguer de lutter.

- Elle ne voit que lui, comme si je n'existe pas, je fais tant d'efforts mais elle ne voit rien lui il débarque et c'est presque l'amour parfait entre les deux. Moi je reste juste l'amie qui doit la soutenir alors tu vois c'est difficile d'apprécier ce type encore moins maintenant qu'il ne lui donne plus de nouvelle. Alors non ça va pas, je rentre dormir je suis épuisée, Finit-elle par dire en le poussant

*******

- Madame nous vous appelons depuis l'hôpital Hamilton, votre mari vient d'être hospitalisé, madame vous m'entendez, madame

Toujours tétanisé par la nouvelle de l'accident de son mari, elle secoua la tête en tirant sur ses cheveux la bouche ouverte mais aucun son ne sort, les larmes dévalant ses joues sous le regard de son fils qui fixa sa mère les yeux remplis d'inquiétude de voir l'état de celle-ci. Elle n'entend presque plus rien, entre la personne au bout du téléphone et son fils c'est un son aigu à lui percé les oreilles qui s'éternise jusqu'au moment où son fils finit par dire,

- Maman ne pleure pas s'il te plait

- J'arrive monsieur, Dit-elle avant de couper l'appel déposant son téléphone sur l'ilot central avant de prendre son fils dans ses bras direction l'hôpital.

En ouvrant la porte de sa maison, elle trouve une lettre au sol qu'elle s'empresse de fourré dans son sac. Une trentaine de minutes plus tard elle arrive à l'hôpital. La mère de famille récupère son fils à l'arrière avant de presque courir pour se rendre à l'intérieur du bâtiment. Sans difficulté elle trouve l'accueil d'où trois personnes faisant déjà la queue, une fois son tour elle déblatère à toute vitesse la raison pour laquelle elle se trouve à l'accueil des urgences.

- Madame calmez-vous et reprenez depuis le début je ne pourrais pas vous aidez si je ne comprends pas ce que vous voulez me dire, Lui dit calmement la dame de l'accueil un sourire apaisant prend doucement place sur son visage...

- Mon mari vient d'être hospitalisé suite à un accident, je..

Six heure plus tard

Le médecin qui s'occupe de son mari fait de nouveau apparition dans la salle d'attente pour la deuxième fois depuis qu'elle est arrivée dans l'hôpital. L'attente est horrible malgré l'air optimiste du médecin qui l'a accueilli pour expliquer le cas de son mari, mais c'est difficile d'être apaiser quand une personne que vous aimez se trouve dans cette situation. Son fils endormi sur la chaise à côté de la sienne se réveille à l'arriver du médecin les yeux rougis par ses larmes.

- Vous pouvez aller attendre dans sa chambre il devrait bientôt se réveiller.

D'un bond, elle se lève remerciement le médecin prenant la main de son fils pour se rendre dans la chambre indiquée quelques heures plutôt.

Une fois installé dans la chambre avec son fils, elle lui donna sa tablette pour occuper son esprit rangeant son téléphone dans son sac elle tomba sur la lettre qu'elle à trouver devant chez elle. Rien n'indique d'où provient cette lettre où à qui elle devait être donner. Sans plus attendre, elle ouvre délicatement la lettre avant d'en sortir une feuille avec seulement écrit dessus.

« Tu ne peux en vouloir qu'à toi »

Elle comprit à ce moment-là

***

- Cet endroit est apaisant avec se coucher de soleil magnifique toutes ses couleurs en parfaite harmonie on ne peut que l'aimer

Elle ne bouge plus pensant avoir imaginée cette voix mais la main sur son genou et le tatouage sur cette main la jeune femme comprit à qui elle appartenait. La joie, la colère sont les émotions qui se battent dans son cœur à ce moment-là Le calme et le réconfort que l'endroit lui avait procuré depuis maintenant une heure qu'elle est assise là s'envole à une seconde chrono.

- J'ai vu tes messages, Dit simplement Kylliam regardant sa main que la jeune femme avait directement retirer celle-ci tremble légèrement alors il la range directement dans la poche de son manteau.

- Super, bonne soirée dit-elle en se levant mais la détermination de Kylliam l'empêche d'avancer

- Je ne me sentais pas bien j'avais besoin de repos j'étais dans un petit chalet, désolé, Annonça doucement le jeune homme la peur au ventre

Va-t-elle croire à son excuse ?

Il avait tellement peur de sa réaction. Il n'avait aucun doute sur ses sentiments pour beaucoup c'est sa folie qui contrôle chaque parcelle de désir, de sentiments , mais c'est plus fort. Il avait tellement peur de faire une erreur, de lui faire peur ou pire lui faire du mal. Il l'a aimée sans l'avoir vraiment vu en vrai et il l'aime encore plus.

Est-ce mal ?

- Je pensais que tu me faisais assez confiance pour que je puise t'aider, au revoir. Dit-elle tellement doucement

- Je ne veux pa t'impo...

Elle l'arrêta net dans son discours ne voulant rien entendre de plus la colère n'aider en rien dans leur discussion

- C'et vrai qu'on ne se connait pas depuis longtemps, je suis bête de m'énerver ainsi, bye..

- Je..t'ai..s'il te plait...

Caitlin ferma les yeux un instant avant de s'armer de son courage et de partir se réfugier chez elle.

Il est difficile de renoncer à une personne qu'on commence à aimer mais il faut se faire une idée certains s'en vont du jour au lendemain.

 𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞  ( T1 / T2 ) Kde žijí příběhy. Začni objevovat