𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

18- ✔

Point de vue de Wendy

Vendredi

On n'était tellement pris par notre travaille qu'on ne pouvait pas passer un moment ensemble, on n'a pu se voir que pour deux déjeuner à côté de son entreprise.

Il doit passer chez moi pour me parler de quelque chose, il avait l'air stressé au téléphone, il est 9h30, il doit être là dans trente minutes, je porte un jogging noir et un débardeur bordeaux, une paire de chaussette avant d'aller m'installer devant la télévision. Je ne lui ai pas encore parler de la lettre mais je l'ai soigneusement gardé. Je regarde des dessins animés en l'attendant, j'adore le matin quand j'ai le temps de me poser tranquillement sur mon canapé et de regarder « Avengers ». Gamine. J'assume après tout je peux décompressés.

Quelques minutes plus tard. On sonne à ma porte, je me précipite pour aller ouvrir, il m'a vraiment manqué, je déverrouille la porte pour laisser place à Blake, habillé d'un jean noir troué aux genoux, un haut rouge et une veste en cuir noire. Il s'approche de moi en posant délicatement ses lèvres sur les miennes, j'y réponds en tirant légèrement sur ses cheveux. Je me décolle de lui avant qu'un enfant ne nous grille. Il boude, je lui prends la main pour pouvoir refermer la porte derrière lui.

-Des enfants peuvent sortir de nulle part. On va au salon, on s'installe tous les deux sur le même canapé et pose mes pieds sur ses jambes.

-Alors, tu voulais me parler de quoi ? Dis-je en fermant les yeux appréciant son massage sur mes pieds.

-Euh, je voudrais t'inviter à manger chez mes parents, et ma mère veux vraiment, vraiment te rencontrer. Je me fige à cette phrase, pas que son invitation me déplaise, au contraire cela veut dire qu'on est sur le bon chemin tous les deux, mais comment son père va réagir, et comment le rester de sa famille vont-ils le prendre ?

-Ne t'en fais pas, je serais là pour toi.

-D'accord. Il sourit comme un gamin, j'adore son sourire, au lieu de son visage froid quand il est dans son bureau.

-Ce soir à 20h je passe te prendre, enfin te chercher même si j'aimerais aussi te prendre.

-Pervers ! Il reste deux heures avec moi, deux très bonne heures.

...........

Il est dix neuf heures, je viens juste d'enfiler ma robe blanche et noir moulante sans vulgarité qui m'arrive aux genoux, j'ai détaché mes cheveux, je sais qu'il aime que mes cheveux soi lâché, un maquillage léger, je vais dans mon dressing pour récupérer mes talons dorée assortie à mon sac à main et ma veste en cuir noie. Dès que j'ai terminé, la sonnerie de la porte retentit, je me dépêche d'aller ouvrir.

-Salut. Je pose un baiser sur sa joue, avant de récupérer mon sac posé sur la table basse du salon. Hum j'ai envie de t'enlever cette robe, là maintenant. Ses mains sur mes hanches.

-Enlève tes mains de là, on va être en retard !

-Mon petit koala, tu es trop sexy dans cette robe, on dirait un ange, mon ange.

Je ressemble à un koala ?

Si, on ne part pas tout de suite, il va me sauter dessus.

-Petit pervers, allons-y ! Il se marre avant de me suivre.

-Si, tu n'arrêtes pas de fixer mon cul, tu vas vite le regretter.

- Mais j'ai rien fait. Inutile de me retourner je sais qu'il sourit.

On roule tranquillement dans un doux silence, c'est la première fois que je rencontre la famille de l'homme que je fréquente, je flippe un peu, surtout de rencontrer son père. Il se gare devant une grande maison, faut dire qu'elle est magnifique, blanche avec des tons gris, un jardin entoure la maison parsemée de différentes fleurs, toutes aussi magnifique les unes que les autres. Il m'aide à descendre, on avance doucement.

-Ne t'en fait pas, fais pas attention à mon père.

Ouai ça promet !

On arrive devant la porte d'entrée, il sonne, quelques minutes plus tard, sa mère vient nous ouvrir, un grand sourire aux lèvres, ce qui me fait sourire aussi.

-Bienvenue, chez nous ! Dit-elle en me prenant dans ses bras. Je lui rends son étreinte, Blake, nous regarde le sourire aux lèvres, il prend sa mère dans ses grands bras protecteur, son frère et sa sœur apparaissent derrière leur mère, elle se décale, pour les laisser se présenter.

-Bonsoir, je suis la petite sœur de ce grand idiot ! Dit-elle en esquivant une tape sur ta tête de son frère.

-Et moi, je suis le petit frère de ce beau gosse !

-Papa est là ?

-Dans le salon. Répond sa mère.

On part tous au salon, son père est assis dans un fauteuil noir, un verre de vin rouge à la main, il me lance un mauvais regard, avant de poser son verre et s'élancer vers moi.

-Bonjour.

-Bonsoir, Monsieur. Il part s'asseoir sans m'adresser un autre mot. On s'installe sur le même canapé, Blake et moi.

-Tu veux boire quelque chose ma chérie ? Me demande Stella la mère de Blake.

-Oui ! Un verre d'eau s'il vous plaît !

-Oh non ! On se tutoie ici ! On rigole un peu, sauf le vieux con. On discute un peu de nos vie professionnelle et personnelle, je me sens bien à part quand je croise son regard noir.

On passe à table, je suis assise entre sa sœur et son frère, Blake est assis en face de moi, sa mère et son père de chaque bout de la table. Le dîner se passais bien, jusqu'à que son père prenne pour la première fois la parole.

-Un ami à moi, m'a raconté que son ami n'est pas bien depuis le jour où sa femme s'est retrouvée dans le coma, un regrettable accident. Me dit-il droit dans les yeux.

Ne me dite pas, qu'il me menace ? Je soutienne son regard, il continue.

-Informaticienne ? Crache-t-il.

Cet homme me dégoûte, il préfère une fille à papa et maman, pour ses affaires à Lui, qu'une fille qui s'assume dans sa vie.

Ce n'est pas sa vie, de quoi il se mêle ?

-Oui, informaticienne et dans le marketing et elle voyage partout dans le monde.

Je souris, heureuse de son soutien, sa famille me félicite sauf son père qui me fixe méchamment. Après ce bon repas nous retournons au salon. Mais avant d'y entrer son père m'arrête.

-La prochaine fois ce ne sera pas une lettre. Oh, c'est lui, il est prêt à tout, pour voir ses enfants avec une personne qui l'a choisi.

J'aurais dû prendre sa menace au sérieux.

........

'' Un amour sincère ne se termine jamais, malgré tout, on s'aime ''