𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

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Point de vue de Blake

Ils sont magnifiques, des jumeaux, ils sont mignons, ils ont les cheveux noirs, la petite fille à les yeux verts et le petit garçon les yeux bleus, ils me ressemblent beaucoup mais aussi à leur mère. J'ai raté neuf mois de grossesse de ma femme et trois ans de la vie de mes enfants, de ma famille, mais je vais rattraper tout cela, c'est ma famille et je compte bien les avoir chez moi, enfin chez nous. Wendy est toujours aussi belle malgré sa grossesse gémellaire, elle reste magnifique. J'ai pu avoir dans ses yeux la haine qu'elle me porte mais aussi son amour, elle m'aime toujours. Je vais faire pour la reconquérir, elle est mienne.

Je suis dans mon hôtel, qui se trouve à vingt minutes de chez elle, je tourne en rond, regardant l'heure sur ma montre toutes les cinq minutes. Savoir qu'elle est avec ce Stephen, m'énerve de plus en plus, je suis déjà sur les nerfs alors être loin d'elle et savoir qu'un homme partage sa vie depuis tout ce temps, me tue de l'intérieur. Mes enfants l'aiment, et moi je suis un inconnu pour eux, mon cœur se serre douloureusement dans ma poitrine, je suis un inconnu pour eux.... Mais je vais rattraper le temps perdu.

Ne jamais perdre espoir...

.........

À 21h

Je suis devant chez elle. Je sonne et quelques minutes plus tard, c'est le fameux Stephen qui vient m'ouvrir et ma laisse entrer. Putain je suis déjà saoulé de le voir. Il me conduit au salon, il est en terrain conquis le con. Wendy est assise sur un canapé avec un verre d'eau à la main, elle ne me regarde même pas.

-Tu peux partir, tu n'auras même pas le droit de voir sur MES enfants.

Je ne dis rien et observe autour de moi, c'est très beau, quelques jouets sont ici et là dans la pièce, leurs jouets, je leurs achèterais pleins de jouets.

-Blake mais DEGAGE !

Je la regarde droit dans les yeux, elle est debout face à moi, son parfum envahit mes narines, elle sent toujours aussi bon, elle recule un peu, se rendant compte de sa proximité.

-Tu es ma femme, vous êtes ma famille. Oui j'ai merdé, mais sois en sûr, je t'aime, Wendy je t'aime, et je sais qu'on peut tout reconstruire.

Elle rigole nerveusement, elle tire rageusement sur ses cheveux, Stephen apparaît en s'approchant d'elle pour poser sa main sur son épaule.

-Très drôle. Tu m'insultes chez tes parents. Tu les as crus, tu as décidé de les croire, de croire en leurs mensonges en leurs trucages et là trois ans, putain trois ans après tu reviens comme une fleur dans ma vie, chez moi, dans nos vies, je me suis reconstruite ici, avec Mes enfants et mes amis, Tu ne fais pas partie de nos vies, tu en as perdu le droit ce jour-là. Que je t'aime toujours ou pas, j'ai appris à vivre avec. Alors je veux que tu partes maintenant et ne reviennes jamais que je retrouve un semblant de paix.

-Je ne peux pas, vous êtes ma famille, tu es la seule femme que je veux dans ma vie.

Elle baisse la tête me cachant ses yeux embués de larmes, elle pleure silencieusement.

-Ce jour-là tu m'as détruite. Mais pour mes enfants, j'ai dû reprendre ma vie en mains ici loin de toi... sans toi...

Elle ne peut pas me faire ça. Elle ne peut pas ne pas nous faire ça. Elle doit nous laisser une chance de tout reconstruire, mon cœur ne clame que son nom, mon présent et mon futur sont avec eux. Je n'ai pas le choix, je dois le faire pour nous. Je sors la seringue que j'avais dans la poche de mon manteau, je m'approche d'elle et sans attendre, je la pique au niveau de sa nuque, elle relève la tête en vitesse. Elle n'a pas eu le temps de capter quoi que ce soit. Elle s'assied sur le canapé se tenant la tête.

-Que m'as-tu fait ? Dit-elle en secouant énergiquement la tête. Stephen essaie d'aller vers elle mais je sors mon arme.

-Reste où tu es. Il lève les bras en reculant de plusieurs pas.

-Ne fais pas de bêtise, Blake ! Dit-elle avant de s'écrouler sur le canapé.

-Je fais ça pour notre famille, je ne peux pas vivre sans vous, je t'aime. À ma dernière phrase elle s'endort. Je retourne l'arme vers Stephen.

-Je suis désolé, mon frère a récupéré nos enfants chez votre amie, fait leurs valises rien que les choses importantes, s'il te plait.

Il soupire, je suis resté là à ses côtés tout le temps à la regarder pendant près d'une demie heure le temps qu'il fasse les valises. Tout est dans le coffre de la berline que j'ai loué, mon frère comme chauffeur, toute ma famille à l'intérieur.

-Prends soins d'eux, elle va te faire vivre un enfer. Dit-il en souriant légèrement. Je sais que tu l'aimes, j'ai parlé à Clarisse, elle m'a tout raconté. Je veux que mes petits anges vivent avec leur père, elle t'aime aussi malgré sa colère contre toi, Bonne chance. Je souris parce que oui, je vais avoir besoin de courage, c'est mon petit koala, mais c'est une vraie tigresse.

...........

'' battons-nous pour ceux qu'on aime ''