[I&II] Aissam et les Filles

[XLI]

5000 mots le chapitre, désolée d'avance mais j'étais obligée. Che fou zaime, bonne lecture !
Bientôt la fin du livre !

« C'est donc toi le gars qui ne daigne pas venir se présenter alors qu'il vit avec ma fille ?!

— Oh papa, soupire Thislim en lui faisant la bise

— Bah c'est vrai ! se défend-il

— Arrête

— Bonsoir monsieur, je le salue gêné en lui tendant la main

— Monsieur ? répète-t-il. Appelle moi tonton Yves

— Alors enchanté tonton Yves. Moi c'est Aissam

— Ouais, je sais déjà. Oh, c'est pour moi ? demande-t-il en remarquant la bouteille de vin que j'ai en main

— Oui, Thislim m'a dit que vous étiez un amateur de vin

— Du cabernet sauvignon en plus ! s'écrie-t-il sur un ton joyeux. Bah merci ! Sinon, ça va, tu vas bien ?

— Oui très bien et vous ? »

En guise de réponse, "tonton Yves" me fait signe d'entrer dans son humble demeure toujours en mangeant sa brochette de boeuf, y a rien. Très chill mais note qu'il n'a pas répondu à ma question. Il fait donc partie de ces personnes qui ne répondent au "et toi" réciproque... c'est noté.

Je mets donc le pied pour la première fois dans le bungalow des Langelot et force est de constater qu'on n'est pas sur de la pacotille. Clairement, leur maison fait rêver. Je ne l'avais vue que d'extérieur à quelques reprises lors de notre phase "jeu de séduction" avec Thislim et je la trouvais déjà très belle mais d'intérieur, on est clairement sur de luxe : un sol en marbre, une décoration dans les tons taupes et beige très épurée et des meubles de qualité ; totalement ce à quoi j'aspire pour notre futur chez-nous avec Thislim.

De ce fait, pendant que beau-papa me fait faire le tour du propriétaire, j'me garde pas de lui jeter un ou deux compliments sur sa maison. Complimenter la maison de quelqu'un c'est encore mieux que le complimenter sur sa personne donc allons-y pour une pluie de compliments.
Aissam Mallat - La cheb - Acte 1, scène 1.

« C'est très beau chez vous, je le complimente en contemplant le salon

— T'es jamais venu ici ? s'étonne-t-il

— Du tout, c'est la première fois et déjà d'extérieur, c'est très beau mais alors à l'intérieur, c'est époustouflant. Rien à dire

— Lèche-cul, marmonne Thislim en me donnant un coup d'épaule discret

— Merci ! J'ai pris trois ans pour faire faire tout ça, m'informe fièrement son père

— Elles en valaient la chandelle ces années, vraiment, je continue de l'encenser en hochant la tête. Plus tard, je veux quelque chose dans ces eaux-là

— Faut travailler dur pour. Moi j'me suis tué pour offrir ça à ma femme et mes enfants

— Bah je crois que j'offrirais la même à votre fille