[I&II] Aissam et les Filles

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Joyeux Noël mes meilleures, j'espère que vous avez passé un bon réveillon et eu de nombreux cadeaux. Si pas, voici le mien qui viendra combler le vide.
En plus, je suis grippée de ouf, archi fatiguée, mais je me suis faite violence pour écrire donc j'espère qu'il n'y aura aucun défilement rapide. Allez, bises bises 🎄😘.

Tranquillement avachi sur mon fauteuil, ma manette dans les mains, je me tape une partie de FIFA quand soudain, la sonnette retentit et vient interrompre ma partie.

À la caméra du parlophone, je peux apercevoir la gueule d'Haneia laquelle croise les bras en tapant du pied. Ah non, pas elle. Elle peut d'ores et déjà retourner d'où elle vient parce que je lui ouvrirais pas. Toutefois, j'aimerais quand même connaître la raison de sa venue impromptue.

« Tu fais quoi là ? je l'interroge agressivement

— J'ai un truc à te dire

— Vas-y, je t'écoute

— Pas ici quand même

— Pourquoi pas ?

— Sam, ouvre-moi ! m'enjoint-elle en fronçant les sourcils

— En quel honneur ?

— Je suis enceinte !

— Tu sais que je savais que t'allais me la faire celle-là ? je lâche d'un ton railleur après avoir ricané. Quand tu m'as dit que j'allais te le payer, j'ai tout de suite su que t'allais me la sortir. Enfin, le jour de gloire est arrivé

— C'est pas une vengeance, t'inquiète pas, je suis passée à autre chose, m'assure-t-elle en s'impatientant. Je suis vraiment enceinte mais ouvre-moi là »

Mode sourdine activé. Je raccroche l'interphone et me remet à dribbler et faire des petits sur le terrain fictif du Camp Nou mais il est coriace le morpion ; et qu'il sonne et re-sonne pour encore sonner et re-sonner. Vraiment, elle ne se fatigue pas !

Elle finit quand même par faire une trêve mais de combien de temps ? Cinq minutes chrono. À l'issue de ce laps de temps, je réentends la quarantième symphonie de Mozart bourdonner dans mes oreilles et là, ça me pète les couilles donc je décide de la zebel et la chasser de là une bonne fois pour toi mais surprise !
Lorsque j'arrive devant l'interphone, je la découvre escortée par un garde du corps. Taille moyenne, mate de peau, pas la gueule de l'emploi... j'en déduis que c'est son frère et qu'il n'est pas là que pour me faire du bien.

Si ça doit se castagne, ça va se castagne. Je dévale donc les escaliers quatre à quatre pour me présenter devant mes trouble-fêtes et les toiser un à un.