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J'suis une tshoin hein ? Je sais. Plus de deux semaines sans poster, je ne vous ai pas habituées ça de ma part. Vous êtes déçues, je le suis aussi.

La raison c'est trop de travail... Non, j'rigole. Sincèrement, c'est parce que j'ai trop ksar. Nishen, depuis la semaine avant les vacances de Toussaint, je suis déjà en vacances. Là, je vais sur un mois de vacances je pense, c'est très très grave. Ce qui fait que maintenant, je suis à la bourre sur tous mes cours, ce qui fait que je vais devoir me rattraper pour pas être débordée pendant le blocus de Noël même si ce sera le cas, ce qui fait que je vais continuer à y aller molo sur les chapitres. Franchement désolée, la mala a eu raison de moi.

J'espère que j'aurais le temps de vous poster au moins quelques suites en décembre et janvier mais je ne promets rien, surtout qu'avec le blocus et les examens juste après, ce sera bouillant. Je ne vais plus dormir ! Donc je vous demande pardon d'avance. Mais je ferais mon maximum pour vous poster des parties !

Allez, bonne lecture les tshoinainains !

(Ah oui, et pour me rattraper, j'ai quand même fait une suite de 6000 mots donc je comprendrais que vous fassiez des pauses dans votre lecture mdr, wallay je le prendrais pas mal)

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Position ? Le Bootylicious, Londres. On y a rejoint les filles pour terminer l'enterrement de vie de garçon de Jeff.

Plus tôt, nos valises à peine posées dans nos appartement, nous avons été embarqués, Ayrton et moi, à deux petites parties de karting par Jeff et toute sa clique.
A l'issue de cette activité, on s'est adonné à une soirée pizza-bière dans la suite nuptiale mais Jeff ne voulant laisser sa femme à quelques heures près s'amuser en discothèque entourée de jamaïcains affamés, on a fait notre apparition dans la boite de nuit aux coups de minuit.

C'est une boîte de nuit à l'ambiance assez similaire de celle de la maison mère, a.k.a. le Dyoukes chez moi à Bruxelles, donc tout ce qui gravite autour du beat africain. En plus, l'afrobeat londonien, c'est pas de la gnognote. J'me prends pour un des kupe boyz —bien que je sois beaucoup plus alléchant que ces renois surcotés— à exécuter mon meilleur pas de shaku sur les basses du londonien Burna Boy, Rock Your Body.

Autour de moi, j'ai toutes les comparses de Simba qui s'ambiancent également sauf une en particulier, ma dulcinée.
Enfoncée dans son fauteuil, elle sirote un verre de Redbull en mouvant la tête au rythme de la chanson, le visage plutôt morne. Visiblement, elle ne s'amuse pas des masses donc j'essaye de la faire sourire en chaloupant devant elle, la banane aux lèvres mais ma chorégraphie n'occasionne qu'un petit sourire sur ses lèvres.
Non, elle va pas déprimer, pas avec moi.

«  Ça va ? je m'inquiète en m'asseyant à côté d'elle

Ça va et toi ? me relance-t-elle en esquissant un léger sourire sur ses lèvres

Tranquille. Tu t'amuses bien ?

Oui, t'inquiète

Danse non ?

Flemme, je suis fatiguée

Juste une danse, j'insiste en lui proposant ma main

Non sérieux, j'ai pas envie

[I&II] Aissam et les FillesWhere stories live. Discover now