Pour amande grillée itsnearme juste pcq elle aime Gio.
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AMANDINE SOUPIRA en regardant autour d'elle. L'aéroport était bondé, et son avion était dans deux heures. Il y avait un brouhaha assourdissant--des gens qui riaient fort, des enfants qui pleuraient--et elle était fatiguée.
Cette année, sa famille avait décidé que ce serait une bonne idée de fêter Noël à Paris. Ils étaient déjà tous partis, mais elne avait dû rester jusqu'à la fin de ses examens. C'est comme ça qu'elle s'était retrouvé, un vingt-deux décembre, à attendre un avion avec un mal de tête.
Elle regarda le grand tableau d'affichage annonçant les vols. Il lui fallu un moment pour trouver le sien, et elle fronça les sourcils quand elle vit qu'il n'était pas "à l'heure" comme tous les autres avions, mais "en retard."
Génial.
Elle remit son sac à dos sur son dos--elle avait déjà enregistré sa valise--et s'approcha.
-Je déteste ma vie, marmonna-t-elle et elle décida d'aller à la réception pour avoir plus d'informations. Bonsoir, elle dit poliment, à quel point le vol pour Paris est en retard, s'il vous plaît ?
La femme sourit et regarda son écran avant de grimacer.
-Euh...en fait, il est annulé.
-Quoi ? s'exclama-t-elle. Mais pourquoi ?
-Il y a eu un problème avec l'avion.
-Excusez-moi, mais il y a plein d'avions dans l'aéroport, un problème avec l'un d'entre eux n'est pas une raison pour annuler le vol, dit quelqu'un, et Amandine mit sa main sur sa bouche quand elle le reconnut : Giovani Lo Celso. C'est-à-dire, un de ses joueurs préférés.
-Écoute, vous devez patienter, ils vont peut-être trouver un moyen de régler le problème ou vous proposer une alternative, dit la femme, désolée, et comme de plus en plus de gens venaient se plaindre, Amandine s'éloigna pour s'asseoir.
-Hey, euh, tu vas à Paris aussi ? Giovani la suivit, et elle haussa les épaules.
-Pour l'instant, on dirait bien que je vais nul part.
Il rit, et elle sourit. Il était trop mignon pour être réel.
-Moi c'est Giovani.
-Je sais qui tu es. Moi c'est Amandine.
-Tu supportes le PSG, n'est-ce pas ?
-Comment tu le sais ?
-Tu n'as pas l'air de supporter le Betis et tu me connais, haussa-t-il les épaules, et elle fronça les sourcils.
-Il y a beaucoup de gens qui te connaissent sans supporter ces deux clubs, tu sais. Pourquoi tu vas à Paris ? En partant d'ici ? Enfin, si ça ne te dérange pas de répondre...
-Je rends visite à des amis partout en France. Et ensuite, je suis sensé être en Argentine pour Noël.
-S'ils continuent de retarder les avions comme ça, pas sûr que ça arrive.
T'inquiète pas pour ça, sourit-il, et Amandine secoua la tête.
Il était vraiment vraiment trop mignon pour être réel.
-Puisqu'on est coincé ici, allons manger ? proposa-t-il, et elle hocha la tête, souriant.
-Bien sûr !
Ils se retrouvèrent chez McDonald's, qui n'était bizarrement pas bondé. Dix minutes plus tard, ils étaient en train de manger. Enfin, Giovani oui. Amandine regardait son téléphone toutes les deux minutes pour vérifier si elle n'avait pas reçu des nouvelles de l'avion.
-Tu sais, en tant que personne qui prend souvent l'avion, je peux te dire qu'ils vont mettre du temps à nous informer de quoi que ce soit.
Elle soupira et prit une frite.
-Je ne veux juste pas passer le réveillon de Noël ici.
-Ça n'arrivera pas, il secoua la tête.
-Comment tu peux en être sûr ? secoua-t-elle la tête.
-Je le sais. Pourquoi tu vas à Paris ?
-Ma famille a décidé que cette année, on fêterait Noël là-bas, haussa-t-elle les épaules. J'étais super excitée d'y aller.
-Tu sais quoi ? Parlons d'autre chose. Le football, par exemple.
-La France a gagné 4-3 contre l'Argentine. Et Pavard a marqué le plus beau but de la compétition.
-Merci d'avoir partagé ce souvenir, marmonna Giovani.
-Avec plaisir, sourit Amandine.
Ils terminèrent leur repas et se retrouvèrent assis par terre, à jouer à pierre, feuille, ciseaux.
-J'ai encore gagné, dit-elle, et il lève les yeux au ciel.
-Comment tu sais ? Est-ce que tu arrives à savoir ce que je vais faire à l'avance ?
Amandine rit.
-Non.
Un téléphone vibra, et Giovani le sortit de sa poche, répondant en espagnol. Il raccrocha et regarda Amandine.
-Mon jet privé vient d'arriver, on y va.
-Attends, quoi ? fronça-t-elle les sourcils.
-Tu viens avec moi, on va à Paris ! sourit-il.
Elle pensait que c'était une blague, mais vingt minutes plus tard, ils étaient dans le jet privé de Giovani avec leurs bagages. Et Amandine resta choquée jusqu'à leur arrivée à Paris.
-On est vraiment à Paris, elle regarda par le hublot, et il rit.
-Bien sûr que oui. On passe Noël ici, non ?
-Merci de m'avoir ramené ici. Comment je peux te remercier ?
-Ah non non, tu me dois rien. Disons que c'était un cadeau de Noël.
Elle sourit avant de hocher la tête.
Mais son cadeau, ce n'était pas le fait qu'il l'avait emmené à Paris. C'était de l'avoir rencontré.
