Dédicacé à moi pcq on est jms mieux servi que par soi-même. Personne ne connaît Alec et ne veut lire sur lui mais Raisin m'a convaincue que c'était nécessaire.
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-TU PEUX dormir si tu veux, dit Alec, concentré sur la route.
-Je suis pas fatiguée, répondit Malia avant de baîller.
Il rit.
-Ça se voit.
-Tu conduis, alors je te tiens compagnie.
-Trop mignon, il sourit, et elle leva les yeux au ciel.
-C'est pas mignon. Je sais à quel point c'est horrible de conduire quand il fait nuit.
-C'est pas si horrible. Enfin, pour l'instant. On est toujours sur l'autoroute.
-Pourquoi tu dis ça comme si Clamart était au milieu de la campagne ? elle rit.
-C'est la campagne contrairement à Paris.
-T'es trop dramatique, elle secoua la tête, et il rit.
-Merci de fêter Noël avec ma famille.
-Pas de quoi. J'ai passé tous mes autres Noël avec la mienne, je suis contente que ça change. Et puis au moins je vais enfin les rencontrer.
-Tu sais que n'importe qui d'autre serait stressé.
-Je suis stressée. Mais j'essaie de me faire croire qu'ils vont bien m'aimer.
-Ils vont bien t'aimer, il haussa les épaules. Il faut que tu arrêtes de croire que tu ne mérites pas l'amour des gens.
Elle ne dit rien, et il soupire. Elle était trop fatiguée pour qu'il se dispute à propos de n'importe quoi avec elle, surtout ce sujet-là. Il éteint la radio et elle s'endort enfin.
🎄
-Malia. Malia. Hey.
-Mmh ? On est arrivés ? elle cligne des yeux plusieurs fois, et quand Alec ne répond pas, elle fronce les sourcils, le regardant.
-On a...euh...un petit problème.
Elle soupire.
-Quel genre de petit problème ?
-Euh, tu vois quand le petit bouton dit qu'on doit faire le plein ?
-Alec.
-Le petit bouton l'a dit et je pensais que j'avais encore le temps alors je ne me suis pas arrêté tout de suite et...voilà ?
-Voilà ?! Vraiment ?!
-Je pensais pas que la voiture allait s'arrêter au milieu de nulle part comme ça !
-C'est un cauchemar, elle prit son visage entre ses mains.
-J'suis désolé bébé, je vais trouver une solution.
-Pour la voiture ? elle demanda avant de rire, et il rit aussi.
-Non, pour le problème. J'ai appelé une dépanneuse et le mec est en route. Il a dit qu'il y avait une aire de repos à quelques kilomètres d'ici, on devrait y aller.
-On a tous les deux un sens de l'orientation catastrophique, t'es sûr que c'est une bonne idée ?
-C'est pas pour me la péter, mais je peux rester dans le froid un assez long moment si je cours après un ballon. Mais pas toi.
-D'accord, d'accord, elle ouvre la porte pour sortir, sachant qu'il avait raison. Ils commencèrent à marcher en silence, et Alec soupira.
-T'es fâchée contre moi ?
-Oui, Malia répondit avant d'attraper la main d'Alec et d'entremêler leurs doigts ensemble.
-Je vois ça, il passa son bras autour de ses épaules pour la serrer dans ses bras.
-Berk, berk, éloigne-toi, elle fit semblant d'être dégoûtée, et il rit.
-Mets ta fierté de côté pendant deux minutes et fais-moi un câlin en retour !
Elle sourit et arrêta de se débattre pour lui faire un câlin.
-Allez, il fait froid, continuons, il dit, et ils restèrent silencieux jusqu'à ce qu'ils entrent dans l'aire de repos.
Malia choisit une table pendant qu'Alec commanda les boissons. Il était presque vingt-trois heures, alors l'aire de repos était plutôt calme : il n'y avait pas d'enfants, seulement des couples et des amis parlant calmement entre eux.
-Je t'ai pris un chocolat chaud, Alec lui tendit un gobelet, et j'ai pris du café.
-Trois cafés ? elle fronça les sourcils, regardant les deux autres gobelets, et Alec rit.
-C'est pas pour moi.
Elle n'eut pas le temps de demander pour qui ils étaient parce qu'elle entendit une voix qu'elle reconnut immédiatement.
-Salut mon couple préféré ! Presnel sourit, suivit par Julian.
-C'est mon couple préféré.
-Qu'est-ce que vous faites là ?! Malia s'approcha pour leur faire la bise avec un sourire.
-Ton copain m'a appelé, Presnel haussa les épaules.
-Et j'étais avec lui, Julian ajouta.
-Il m'a dit que vous aviez besoin que quelqu'un vienne vous chercher, Presnel continua.
-Donc j'ai décidé de venir avec lui.
-Merci d'être venus, Alec hocha la tête, j'ai dit à mes parents qu'on allait arriver pendant la nuit, alors ils sont allés se coucher.
-Génial, je vais les rencontrer au réveil, quand je suis au max de la mocheté.
-Elle a dit mocheté ? Je suis pas sûr, Alec demanda, et Presnel et Julian haussèrent les épaules.
-Elle ne peut pas avoir dit, ça serait un mensonge, remarqua Julian.
-Mes parents vont t'aimer, dit Alec à Malia, prenant sa main, et elle posa sa tête sur son épaule.
-Ils sont plus mignons que nous, chuchota Julian.
-Personne n'est plus mignon que draxembe, Malia secoua la tête.
Elle ne savait pas ce que les parents d'Alec allaient penser d'elle. Elle ne savait pas si elle allait passer un joyeux Noël en leur compagnie. Elle ne savait pas s'ils pourraient utiliser la voiture d'Alec pour rentrer. Mais au moins, il était là, avec elle. Tout comme Presnel et Julian, qui, pour une nuit, ont réussi à tout lui faire oublier. Ils n'ont fait que rire et pleurer. Et c'était plus que simplement l'esprit de Noël : c'était le pouvoir de l'amitié.
