ANJA

Chapitre 10 : Nouvelle Vie (P1)

... : BIENVENUE DANS LA FAMILLE ANJA !

Je suis bouche-bée. Des larmes montent à mes yeux, j'étais pas prête à ça. Je regarde Amir puis Lital et me mets à pleurer. Elle s'approche de moi et me serre contre elle en disant :

Lital : Tu ne rêves pas petit chat, c'est maintenant TA famille.

Amir : Elle est NOTRE famille princesse, heureux.

Moi : Mer.. Merci, en pleurant et me décollant de Lital.

Amir : Nooon ne me remercie pas ! Cette famille, ma famille, tu l'as mérite.

La famille d'Amir me regarde heureuse. Je ne réponds rien, je suis bien trop émue pour. Il me frictionne le dos comme pour me réconforter avant de ne prendre de nouveau la parole :

Amir : Du coup, je te présente ma mère, mon père, mes 2soeurs qui sont insupportables, en les taquinant. Ma tante Gigi, mon beau-frère et la 2 de mes cousins. Il manque encore mon petit frère, je sais pas trop ce qu'il fait il nous a dit qu'il descendait, mais bon, il n'a pas l'air de venir, en rigolant.

Soeurs : Tu sais ce qu'elles te disent tes soeurs insupportables ?

Amir : Non et je ne préfère pas savoir, en rigolant. Enfin vous faites ce que vous voulez mais je pense pas que maman et papa soient d'accord avec ça, en les narguant.

Je rigole. C'est vraiment un enfant mon "papa". Ses soeurs ne lui répondent pas et se contentent de le regarder de travers. Soudainement une des deux s'approche de moi gentiment :

Soeur : Coucou, je suis Élodie la seconde de cette famille, souriante. J'ai 2ans de moins que ton cher Amir ET son beau-frère comme il dit si bien, est mon compagnon.

Beau-Frère : Exact, enchanté Anja, je m'appelle David, mais tu peux m'appeler Dave.

Moi : Bonjour, timidement.

Je suis si heureuse. La famille d'Amir à l'air d'être tellement gentille. J'aime bien ses soeurs elles ont l'air drôle. J'espère bien m'entendre avec elles. Tante Gigi se présente à moi et je ne sais pourquoi, mais je suis très contente de la connaître. Amir fronce les sourcilles, s'approche de Lital et lui dit je ne sais quoi à l'oreille, je la vois alors quitter la pièce et monter à l'étage. Je ne dis rien, et continue à écouter les membres de la famille :

Père : Bonjour Mistinguett, je pense que tu l'as compris, mais je suis le papa d'Amir donc ton grand-père. Je m'appelle René, mais.. Appelle-moi Papy René. Je suis content que tu sois dans notre famille. J'espère qu'elle te plaira.

Soeur 2 : Moi c'est Aurélie, j'ai 3ans d'écart avec Amir et donc 1an avec Elo, contente de te connaître. Il n'arrête pas de parler de toi depuis qu'il te connaît.

Cousin 1 : Moi je suis Anthony et je suis aussi très heureux de te connaître, c'est vrai il n'avait que ton prénom en bouche, tu peux m'appeler Antho.

Je souris puis baisse la tête. Anto.. Anto.. Il me manque..

Anthony : J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Amir comprend et dit non de la tête à Anthony, qui à l'air beaucoup plus rassuré. Je redresse la tête et vois Elodie poser sa main sur mon épaule.

Cousin 2 : Moi c'est Matthieu, un cousin, enchanté. Appelle-moi comme tu le souhaite.

Moi : D'accord, toujours timidement.

Amir : Tu ne dis rien maman ? Inquiet.

Mère : Oh pardon, si. Je suis tellement heureuse mon grand.. Je ne sais pas quoi dire, je suis fière de toi mon fils. Je suis désolée Anja si tu as pu penser que je ne t'appréciais pas, souriante. Ce n'est pas du tout le cas, je suis plus toute jeune tu sais, en rigolant, et.. J'ai beaucoup de mal à me faire à l'idée que je suis ENFIN là grand-mère de l'enfant de mon grand garçon, j'attendais ce jour avec tellement de hâte. Je suis très heureuse de t'accueillir dans notre famille, j'espère que tu l'aimeras comme moi je t'aime déjà. J'espère qu'on te rendra heureuse. Et encore, bienvenue dans notre famille qui est maintenant aussi la tienne. Je m'appelle Carmi, mais appelle-moi Mamie Carmi, oh lala je suis toute émue, les larmes aux yeux.

Je la regarde les yeux rempli d'eau. Elle est si gentille que je ne peux m'empêcher de m'approcher d'elle et la serrer contre moi. Premier câlin avec ma grand-mère paternelle, c'est si confortable. Elle m'a dit de si belle chose, je lui en serais toujours reconnaissante. Elle me caresse lentement les cheveux, quand elle arrête je me décolle doucement d'elle et vois de nouveau apparaître Lital. Elle est accompagnée d'un jeune garçon qui a l'air blasé. C'est sûrement lui le petit frère d'Amir. D'ailleurs celui-ci le regarde mal. Quand il est proche de moi il dit :

... : C'est qui celle-là encore ? Saoulé.

Quel accueil de sa part.. C'est super blessant.. Amir qui n'a pas non plus apprécié sa remarque lui met une claque derrière la tête :

Amir : Pour commencer : tu l'as pas volé celle-là. Ensuite, je te demanderais de mieux parler et enfin "celle-là" comme tu dis, c'est ta nièce. Notre fille à Lital et Moi. Elle a un prénom, très joli prénom qui est : Anja.

... : Bouffon, en marmonnant. Mdr, jamais elle sera ma nièce elle. Elle a même pas notre sang, c'est qu'une étrangère, une orpheline qui aura jamais de vie. Dit-il très méchamment.

Waouh.. Ça fait extrêmement mal d'entendre ça.. Mais le pire c'est qu'il n'a pas tort, je porte leur nom, mais je n'aurai jamais le même sang.. Cette nouvelle vie est vouée à l'échec. Il me regarde avec beaucoup de haine, je me mets à pleurer, je le DeTESTE. Je ne lui ai strictement rien fait et il est méchant avec moi. JE LE HAIS. Je sors en courant dans le jardin que j'ai repéré en entrant dans la maison et m'assois par terre contre un mur. Je suis seule. À peine assise, j'entends Carmi et René crier :

Carmi : JONATHAN ! Horrifiée par ses propos.

René : N'importe quoi ! T'as beaucoup de conneries comme ça ? Retournes dans ta chambre, je pense qu'on a besoin de discuter, toi et moi. Sèchement.

Jonathan : C'est pas des conneries papa c'est juste vrai ! Agressivement. Et.. Non, non c'est bon je veux pas discuter.., soudainement calme.

René : Tu montes. Froidement.

Amir : Fais ce qu'il te dit pour une fois ! Froid et déçu.

Lital : Tu me déçois.. Je t'avais dit d'être sympa avec elle quand je suis venue te chercher.. T'es sans coeur.. Ils ont raison montes là-haut.

Jonathan : Ok.. Je monte.., d'une voix hésitante.

Après cette courte discussion je n'entends plus rien, il n'y a plus aucun bruit dans cette si grande maison. Je reste tête basse, les larmes toujours coulante à flot. Au bout d'un moment, je sens une main se poser sur mon épaule. Je redresse la tête et vois Amir, il s'accroupit devant moi et prend mon visage dans ses mains.

Amir : Ma princesse.. Si tu savais comme je suis désolé, je ne savais pas qu'il réagirait comme ça, je ne sais pas pourquoi.. Il n'est pas comme ça généralement.. Je suis sincèrement désolé. Tristement. Tu sais, ce qu'il a dit est totalement faux ! Oui tu n'as pas notre sang et alors ? EST-CE si important que ça ? Je ne pense pas. Si l'amour est là c'est ça et seulement ça qui compte. Le sang n'est que superficiel. C'est pour ça que je t'interdis de croire ce qu'il a dit, parce que je te connais je sais que dans ta petite tête blonde tu te demandes ce que tu fais dans cette famille, mais crois-moi tu as tout autant ta place que lui. Lital et Moi sommes fiers de t'avoir. D'ailleurs, je te l'ai dit et te le répéterais on ne t'abandonnera JAMAIS. Tu es NOTRE fille et on t'aime d'un amour incommensurable. Alors maintenant, sèche-moi ces larmes de crocodile qui ne devraient pas couler sur un visage aussi joli que le tien. Essuyant mes larmes de ses pouces.

Je mets ma tête dans le creux de sa main, c'est si beau ce qu'il dit. Je le prends dans mes bras. Soudainement, j'entends des applaudissements. Je redresse la tête, Amir se tourne et sourit.

Élodie : C'est mignon et vrai tu as autant ta place que n'importe qui dans cette famille.

Je ne réponds rien, je suis trop touchée pour. Quand je finis d'immerger, la famille et moi nous installons autour de la table extérieure. Nous discutons et j'apprends à les connaître un peu plus. D'ailleurs, il n'y a pas Lital et René.. Ils sont peut-être avec l'autre.. C'est après cette pensée que je vois ma Lital apparaître. Je me lève et la serre contre moi, elle me rend rapidement mon étreinte et se joint à notre table. Nous continuons alors, de discuter jusqu'à ce que..