Coeur Turbulent

[Chapitre 21]

Coucou tout le monde,

Me voilà de retour, bien remonter à bloc. 😚😚😚

Je tiens à m'excuser, car en ce moment, je ne suis pas aux meilleures de ma forme et donc j'ai du mal à entamer la réécriture... 😞😞😞

Enfin bref, je reviens avec une surprise, quoi que deux ! Hihi, d'abord pour la première. Roulement de tambour, c'est sur le point de vue de Carter. Eh oui, pour ceux qui l'attendaient. 😍😍😍

Pour la deuxième, lisez la note à la fin. Alors assez parler ! J'espère qu'il ne vous décevra pas. 😉😉🤔

Bonne lecture ! 😇😇😇

☆☆☆

Dans la voiture, Carter ne détachait pas ses yeux de Vanessa qui essayait de mettre le plus de distance possible entre elle et lui, quitte à se coincer contre Preston qui ne manqua pas de lui faire la remarque.

— Qu'est-ce qui ne va pas Vanessa ?

— Rien. Pourquoi me le demandez-vous ?

— Parce que tu es presqu'avachi sur moi, ne me dis pas que tu as peur de mon fils ?

Un haussement de sourcils de sa part, un grand sourire sur son visage et à demi orienter vers elle, il attendit de voir ce qu'elle allait lui répondre.

— Quoi ? Non ! Pourquoi j'aurai peur de votre fils. C'est juste un garçon comme un autre.

Carter tiqua et détourna son regard vers la route lorsqu'il surprit Vanessa à l'épier.

Il apporta sa main sur son menton, l'air de rien. Toutefois, son oreille restait en alerte. Trop curieux de savoir comment évoluerait leur conversation.

Maintenant que son père lui soulevait ce point, il lui arrivait quoi encore à celle-là. Un jour, elle nageait dans le chaud et l'autre, elle était dans le froid.

Carter entendit le rire qu'émit son père et se termina sur une déformation, laissant deviner qu'il lui avait offert une grimace.

— Tu ferais mieux de le savoir alors.

— Oh ! Euh... D'accord, monsieur.

Carter laissa sa main glissée jusqu'à son genou et se pivota vers eux.

Vanessa devenait rouge et jouait avec ses doigts, les yeux rivés dessus.

Preston reprit son sourire et apporta sa main à sa barbe avant de faire semblant de la gratter.

— Aussi, arrête de me vouvoyez.

— D'accord monsieur Preston.

— Monsieur Preston non plus. Juste Preston suffirait. On vit dans la même maison, je te rappelle, maintenant, c'est tu pour tout le monde et appelle-les par leur prénom.

Elle abdiqua, sans jamais oser lever la tête.

Carter avait déduit que son père prenait un malin plaisir à la mettre dans l'embarras. Ça avait toujours été ainsi. Il ne pouvait jamais rien faire, si ce n'était que laissé son père agir. 

Ce dernier prenait toujours du plaisir à faire partir les filles qui courraient derrière son fils. Il suffisait juste qu'il sorte une vieille blague ou jouer avec elles pour les voir déambuler l'allée de leur maison, sans jamais y remettre les pieds. Dorénavant, c'était au tour de Vanessa. Elle partait en un quart de tour à chaque fois qu'il lui émettait le nom de son fils. Il devrait se l'avouer, si cela était parti d'une simple plaisanterie, de l'amusement, à présent, s'en était tout autre. C'était devenu une arme massive, capable de protéger ses affaires. Pour le peu temps passé en sa compagnie, il avait constaté que Vanessa voulait détester Carter, il allait donc l'aider du mieux qu'il pouvait. Il allait se contenter de bêtement envenimer les choses. Il savait aussi que l'embarrasser était préférable et, connaissant son fils qui n'en ferait rien, la pousser à l'en vouloir un peu plus chaque jour, était donc un très bon début.