Chapitre sept

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- Noah, tu les a mis où les cartons qui étaient là ?

Matteo jeta un coup d'œil dans le salon en soupirant à cause de la chaleur. L'hiver approchait et pourtant il faisait chaud aujourd'hui. Ils avaient mal choisi leur jour pour faire le déménagement, une chaleur désagréable les accompagnait depuis qu'ils avaient commencé.

Le blond, qui était venu lui prêter main forte, passa sa tête au niveau de l'encadrement de la porte.

- Tu peux être plus précis ? Il y a des cartons partout, fit-il.

- Ceux où il y avait la vaisselle.

- Ah ouais, ils sont dans l'entrée. Pourquoi ?

Matteo hocha simplement la tête en guise de réponse.
Cela faisait plus de deux heures qu'ils avaient commencé à ranger les cartons et meubles dans le camion et il restait encore beaucoup d'affaires. Il n'avait jamais remarqué qu'il y avait autant de choses chez lui. Et encore, son père n'en prenait que la moitié.

La sonnette retentit alors le brun fronça les sourcils. Il tapota ses mains sur son jogging pour les dépoussiérer et se dirigea vers la porte. Lorsqu'il l'ouvrit, il afficha une mine surprise en voyant le châtain. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'il se rappela lui avoir parlé du déménagement lors de la soirée de la veille. Il avait complètement oublié, ce qui n'était apparement pas le cas d'Aron.

- Oh salut, lâcha Matteo d'un air étonné.

- Hey, je suis venu aider, fit Aron avec un petit sourire.

- T'étais pas obligé tu sais, lui dit le brun en le laissant entrer.

- T'inquiète, j'avais rien d'autre de prévu aujourd'hui alors j'ai demandé ton adresse à Noah.

- Et bah merci, c'est sympa.

Matteo referma la porte et se tourna face à Aron. Il avait l'air en forme, et il ne comprenait pas comment cela était possible. Ils s'étaient couchés tard, défoncés, mais il avait l'air d'avoir passé une soirée tout à fait normale. Il aurait aimé avoir cette capacité là lui-aussi.
Mais ce n'était pas le cas.
Quand il s'était réveillé ce matin, avec un gros mal de tête, il n'avait eu aucune envie de se lever. Il se serait d'ailleurs sûrement recouché s'il n'avait rien eu de prévu. Mais il devait faire ce déménagement, et pas tout seul. Alors il était allé réveiller Noah, qui était dans un état encore pire que lui, et ils avaient quitté la maison ensemble sans réveiller les autres.

- Alors, reprit le châtain, comment je peux aider ?

- Euh on vient juste de finir le salon alors viens, suis-moi.

Matteo monta les escaliers et se dirigea vers la chambre d'amis, où son père y avait laissé ses affaires. Il y avait de nombreux cartons, certains pleins et d'autres prêt à être remplis.
Il aurait probablement préféré le faire lui-même mais son travail ne lui permettait pas d'être disponible pour ça.

Matteo expliqua rapidement à Aron ce qu'il pouvait faire avant d'être appelé par Noah en bas. Il redescendit alors rapidement les escaliers, et il sentait que ses jambes allaient clairement lui en vouloir le lendemain de les avoir fait tant travailler. Surtout qu'il n'avait vraiment pas l'habitude.

Il aida Noah à amener un meuble jusqu'au camion. C'était une petite commode, bien trop lourde pour une seule personne. Heureusement que les meubles comme celles-ci étaient rares et que la plupart restaient ici. Ils n'étaient pas déménageurs, certains auraient sûrement fini dans un sale état s'ils avait dû les déplacer eux-mêmes.

Après l'avoir posé à l'arrière du camion, Matteo remonta rapidement voir Aron. Il entendit un petit rire au même moment où il entra dans la pièce. Il le vit alors la tête penchée vers ce qu'il tenait entre les mains, un sourire aux lèvres.

Best mistakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant