Chapitre 76

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Point de vue Murielle

Nous étions actuellement dans la voiture et regardions à travers la glace la scène qui se passait devant nous. Suite aux plaintes que nous avions eues à déposer, un mandât avait été signé afin que ma mère soit transférée dans un hôpital en attendant le procès qui par la grâce de Dieu allait se dérouler dans les jours qui suivaient. Simon avait réellement donné du sien afin que les choses se déroulent le plus vite possible.

_ regarde, me dit Simon, il a l'air de tenir tête !

Effectivement, ne serait-ce que par ses gestes on pouvait et très bien voir que mon oncle était quasiment en train de se disputer avec les policiers et les ambulanciers. Plus de dix minutes étaient passé et je commençais à perdre patience, j'avais simplement envie de descendre de la voiture et me confronter à mon oncle. Malheureusement, on nous avait formellement interdit de descendre de la voiture jusqu'à ce que ma mère ne soit pas mise dans l'ambulance.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, il fut contraint de les laisser entrer, un énorme sourire de soulagement se désigna sur mon visage. Environ cinq minutes plus tard, je les vis sortir de la maison avec ma mère sur un lit à peine l'avaient-ils emmené dans l'ambulance que je sortis de la voiture. Alors que je me dirais vers le véhicule, je sentis une forte pression sur mon bras, je me retournais et tombai nez à nez sur mon oncle.

_ Murielle, qu'es-tu en train de faire ? Retire immédiatement cette plainte ! Je prends très bien soin de ta mère ! Tout cela est absurde, c'est ma sœur, je ne pourrais lui faire du mal.

_ bonjour mon oncle, on se verra eu tribunal, lui dis-je en me débarrassant de son emprise.

Sans même me retourner, je continuai mon chemin jusqu'à l'ambulance. Arrivée devant celui-ci, je vis que l'on était en train de lui installer des perfusions. Silencieusement, je me contentai de les observer faire les yeux larmoyants.

« Dans peu de temps, tout cela se terminera, sois forte ! »

Remarquant ma présence, l'un des ambulanciers m'invita à montrer, ce que je fis sans attendre une seule seconde.

_ nous l'avons installé maintenant nous allons nous rendre à l'hôpital. Vous pouvez rester à ses côtés durant tout le trajet, me dit-il

J'allai m'asseoir près d'elle, ses yeux étaient légèrement entrouverts cependant quand je l'attrapais la main ces derniers s'ouvrirent totalement. Pendant plus de cinq minutes, nous nous regardions et très rapidement mes larmes commencèrent à couler sur mes joues ne serait-ce que quelques secondes plus tard, elle me rejoignit.

_ tu... Tu... Tu es revenue, dit-elle faiblement

Cette phrase me déchira le cœur en deux, mes larmes doublèrent de volume. Malgré la présence de l'un des ambulanciers, je ne pouvais retenir mes sanglots.

_ tu... Es... Tu es enfin... De... Retour !

_ maman, pleurai-je, je suis désolée ! Durant toutes ces années, j'ai tellement regretté ce que j'ai eu à te faire. Je suis vraiment désolée, maman pardonne-moi.

Ses lèvres tremblèrent, elle essaya de formuler une phrase mais tout d'un coup, elle se mit à respirer bruyamment. L'ambulancier se précipita sur elle afin d'essayer de la calmer, mais ce fut en vain. La gloire à Dieu, nous vinions à peine d'arriver devant l'hôpital. Ils se dépêchèrent donc de l'emmener à l'intérieur, à peine étais-je à mon tour sortit du véhicule que Simon qui nous avait suivi derrière se précipitait sur moi afin de me calmer, car effectivement, la panique avait pris le contrôle.

_ Murielle! Calme toi ça va aller ! Elle va s'en sortir !

_ c'est encore à cause de moi qu'elle est dans cet état Simon !

Tu es mon espéranceWhere stories live. Discover now