Chapitre 35

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Point de vue Murielle

Seule ma respiration bruyante se faisait entendre, j'étais sure que vu le niveau de colère que je ressentais, je devais être toute rouge. Le regard triste de Franck sur moi me donnait une simple envie de disparaître ! Je ne voulais pas le voir, pourquoi était-il ici ? En plus juste après ma prière, cet homme était-il envoyé par le diable pour me faire pécher ?

« C'était sûre, me convainquis-je »

_ que fais-tu ici, aboyai-je

Ce qui alerta sûrement Carole qui débarqua derrière moi, elle mit sa main sur mon épaule pour me calmer, car je sentais qu'à ce moment précis, j'allais exploser.

« Mon Dieu, pourquoi permets-tu cela ? »

Pardonne-le.

Cette parole me donna des frissons dans tout le corps et en plantant mon regard dans celui de Franck, je savais qu'il m'était impossible mais alors là impossible de le faire.

« Seigneur cela est au-dessus de mes forces »

_ Murielle, je suis simplement venu te parler... De l'avancement de l'enquête !

_ pourquoi n'envoies-tu pas quelqu'un pour le faire ?! Je ne veux pas te voir Franck !!

_ Murielle, dit Carole derrière moi

Elle avait prononcé mon prénom comme un reproche, et je compris très vite où elle voulait en venir.

_ laisse-le entrer, souviens-toi de ce dont nous avons parler de plus ça concerne Fabiana... Je suis sure que cela t'intéresse.

Après sa phrase un long silence s'installa entre nous ou je menais un réel combat en moi. À chaque fois que les yeux se posait sur lui, je ressentais une telle irritation qui m'avait obligé de détourner le regard avant de m'écarter de la porte, mais tout cela dans un silence de mort.

_ entre Franck, dit Carole sachant très bien que je n'étais pas décidé à le faire.

Ce dernier soupira et je sentais son regard une fois de plus sure moi avant d'entrer dans l'appartement. Carole le conduisit au salon pendant que moi, je fis plus de trente secondes immobile.

« Donne-moi la force de ne pas le tuer ! »

Après cette pensée qui de base pouvait paraître drôle même si j'étais très sérieuse. Je repris ma respiration avant de les rejoindre. Franck était assis sur le même canapé que Carole, alors moi bien évidemment, je me mis dans un autre.

_ que veux-tu dire, lui demanda Carole

_ ces informations appartiennent à la mère de fille ... Si tu pouvais nous laisser.

Je levai les yeux vers lui et si mes yeux contenaient des éclairs, il aura sûrement disparu à ce moment précis tellement la foudre qui se serait abattu sur lui aurait été puissante malheureusement il eut droit simplement à un regard presque assassin. Cet homme était doté d'un tel culot qu'il m'en laissait sans voix.

_ si elle n'est pas là, tu sors de chez moi !

Il soupira avant de dire :

_ ok... Je vais vous épargner les détails, mais demain les filles seront vendus.

_ quoi ! Vendus !! Mais comment le sais-tu?! Et tu ne comptes rien faire!?

_ bien sûr que je compte faire quelque chose, car ce sont nos agents qui se sont fais passer pour les acheteurs. Le seul souci est qu'ils n'accepteront pas de donner les filles avant l'argent du coup, nous serons obligés de le faire par force !

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant