Chapitre 39

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Point de vue Murielle

Assise sur son chevet de lit, j'admirais simplement son visage dans un silence totale, ce magnifique visage recouvert de bandage. Cela faisait maintenant plus d'une semaine qu'elle était plongée dans ce coma d'après l'avis des médecins sont cas était toujours aussi critique d'autant plus que la blessure sur son visage était tout aussi grave.
« Si elle venait a s'en sortir, son visage lui ne sera plus jamais le même , m'avait-il », à quoi ressemblera-elle ? Son apparence, j'en avais que faire, j'étais sa mère, je l'aimais pour qui elle était et non à cause de son apparence. Mais elle verra t'elle les choses de la manière? Peu importe, le plus important était qu'elle se rétablisse.

J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi, je me retournais et vu Franck entrer dans la pièce avec un magnifique bouquet de fleurs, quand nos yeux se croisèrent je pus très bien voir la tristesse que celui-ci ressentait avant qu'il ne détourne son regard. Il s'approcha de moi dans un silence de mort, il déposa les fleurs dans un vase qui se trouvait sur la tablette avant de faire demi tour en direction de la sortie.

_ je ne pensais pas te trouver ici à une telle heure, je sais que tu as tout sauf envie de me voir, mais j'aimerais passer quelque temps avec ma fille ... mais je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas.

Sa voix était remplie de tellement de chagrin que cela me rendit encore plus triste que je ne l'étais déjà et des images du jour où Fabiana avait été emmené ici me revint en tête. Après être sorti de la salle d'attente avec Simon celui-ci avait un reçu un appel très important auquel il devait impérativement répondre. Cela m'avait donc pousser à lui dire que j'avais envie d'aller aux toilettes, en y allant, j'avais croisé Carole et Franck en pleine discussion et je l'avais entendu lui dire toutes ces choses qui m'avaient brisé le cœur en mille en morceau me poussant à couler des larmes durant toute la nuit, ses paroles n'avaient pas cesser de me revenir en tête.

Je détestais Franck cela était sure, mais savoir qu'il s'en voulait de la sorte m'avait retourné la tête et pendant tous ces jours, je n'avais cessé de me demander si réellement, il pensait ce qu'il avait dit, s'il regrettait réellement ces actes.

_ si tu veux voir Fabiana tu... Tu peux rester ! Cela ne me dérange pas.

Il se retourna brusquement avant de me regarder comme choquer, il ne s'y attendait pas sûrement pas. Moi non plus d'ailleurs, car après tout le mal qu'il m'avait causé, après tant d'années à le détester, je ne m'attendais vraiment pas à être si aimable avec lui mais Il m'avait ramené ma fille comme prévu... Certes pas dans les conditions que j'espérais, mais elle était quand même devant moi. En méditant la bible aujourd'hui, j'avais vraiment eu un rhema qui d'après les explications de Frédérick était une rencontre avec la parole. C'était en lisant 1 Thessaloniciens le chapitre 5 que j'étais tombé sur le verset 18 qui disait : «Remerciez Dieu en toute occasion. C'est ce qu'il attend de vous qui êtes unis au Christ Jésus.»
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En lisant ce verset, j'avais vraiment eu une révélation qui avait pénétré en moi, j'avais prié pour que Dieu me ramène ma fille et s'il avait pu le faire alors il pouvait aussi la guérir, si je ne le rendais grâce pour cela alors pourquoi devrait-il m'exaucer d'autres prières ? Dieu n'aimait pas les ingrats, et cela, il me l'avait très bien fait comprendre.

_ sérieusement ? Je peux rester ?

_ vu que je te le dis, lui répondis-je simplement

Celui-ci vint s'asseoir près de moi avant de porter son regard vers Fabiana, son visage était devenu si ferme que je pouvais très bien apercevoir le remord qu'il ressentait. Cela était compréhensible vu la manière dont je l'avais accusé quelques jours plutôt, je n'avais pas tellement tord non plus, mais la vérité était que cela n'était pas de sa faute.

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant