Chapitre 52

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Point de vue Murielle

Quelques jours après le procès, le docteur m'annonça que Fabiana était en état de se faire opérer cependant un énorme problème se présenta les frais était beaucoup trop élevé déjà que depuis le début de son administration à l'hôpital, c'était Simon qui s'en chargeait malgré mon opposition. Je me souvenais encore du jour, où il me l'avait proposé. Il lui fallu plus de trente minutes avant que je n'accepte sous condition bien sûr que j'allais le lui rendre quand ma situation se stabilisera, il était vrai qu'après le rétablissement de Fabiana, j'allais me donner corps et âme pour trouver du travail, car cette dépendance à Simon me mettait énormément mal à l'aise.

En vrai, si on analysait bien la situation, ce dernier me traitait comme sa femme en prenant en charge toutes mes dépenses et s'occupant de Fabiana comme si c'était sa fille. Cela était audible, mais je ne voulais pas que cette situation persiste longtemps, car j'avais l'impression d'être une profiteuse. Et si au final, il faisait tout cela, car il espérait me conquérir à travers ses gestes alors qu'au final, je décidais de ne pas nous donner une chance. Je me sentirais trop mal après et lui dans toute cette affaire aura perdu son temps et son argent.

_ alors maman que t'a dit le docteur, je vais bientôt me faire opérer ?!

_ Fabiana.... Tu sais les frais pour l'opération sont très élevés et je n'ai toujours pas pu trouver du travail.

_ et alors ? Ce n'est pas grave, Simon pourra les payer. Tu sais qu'il nous considère comme sa famille ! Je suis sure, qu'il acceptera au pire, tu lui rendras !

Facile de dire que je le lui rendrais, car elle ignorait le coût de cette opération, je soupirai avant de lui dire :

_ Fabiana tu dois bien te mettre dans la tête que Simon n'est pas ton père ni mon mari ! Nous n'avons pas lui donner de telle charge !

_ tu veux donc dire que je ne ferais pas cette opération ? Je n'ai certes pas vu à quoi mon visage ressemble mais si le docteur insiste afin que nous fassions cette chirurgie c'est sûrement parce que je ressemble à rien !

Les larmes se remplirent très vite dans ses yeux et d'une voix presque tremblante, elle sortit :

_ maman, tu ne peux pas me faire ça !

_ Fabiana tu ne resteras pas ainsi, je te le promets ! Mais actuellement, je ne suis pas apte à financer cela !

Elle sanglota comme une enfant avant de me supplier, pourquoi se comportait-elle de la sorte ? Cela ne me faisait pas aussi plaisir de la voir ainsi, mais pourquoi ne comprenait-elle pas que je n'avais pas le choix. Sentant que j'allais craquer dans peu, je la laissais là en larmes et sortis de la chambre. Je refermai la porte et m'adossai contre celle-ci avant de laisser échapper un long soupir remplit de désespoir. Je fermai les yeux avant de faire cette petite prière en moi : père, tu vois à quel point ta fille et moi soufrons, je sais que cela n'est pas de ta volonté de nous voir ainsi alors je t'en prie, prêtes-nous secours, car nous n'y arriverons pas sans toi !

Après cela, j'allais au près de la réception pour demander à voir le docteur, on me fit comprendre qu'il était actuellement avec quelqu'un du coup à cause de mon insistance, il prit la peine de lui passer un appel et par chance, il accepta de me recevoir. Ce fut d'un pas décidé que je pris la direction de son bureau, je frappais et quelques secondes plus-tard, il me demanda d'entrer, mais en pénétrant dans la pièce, j'ignorais complètement que je tomberais sur lui.

_ Franck, laissai-je échappée en le voyant assis face au docteur

_ vous tombez à pic madame Sourdril ! L'officier Franck était juste en train de me dire qu'il se porterait garant pour financer l'opération de votre fille.... Quel homme généreux !

Tu es mon espéranceWhere stories live. Discover now