Chapitre 38

173 66 24
                                    

Point de vue Franck

J'avais les mains sur la tête et je ne cessais de faire des cent pas dans la salle d'attente. Cela faisait plus de deux heures qu'elle était dans cette fichu salle opération enfin, ils étaient trois, mais sans se mentir seule la vie de ma fille me préoccupait. Ces deux criminels pouvaient bien crever, j'en avais rien à foutre d'ailleurs, ils le méritaient, car si tout cela était arrivée, c'était de leurs fautes.

_ monsieur devrions-nous appeler la mère de la fille, me demanda l'un des officiers, car cette jeune fille n'a vraiment pas l'air bien !

Je soupirai avant de porter mon regard vers l'adolescente assise quelques mètres plus loin que moi. Elle avait le regard porté droit devant elle sur un objectif invisible, son regard était vraiment vide vu l'épreuve par laquelle elle était passée cela était compréhensible.

_ oui faites là venir, lui répondis-je avant de me diriger vers elle

Je m'asseyais juste à côté d'elle avant de lui dire :

_ tu crois tenir le coup ...Tout est réglé maintenant !Tu n'as plus rien à craindre !

Elle se mit soudainement à fondre en larmes comme si elle se retenait depuis longtemps. Elle se tourna vers moi, les yeux rouges.

_ tout cela est de ma faute ! Je suis désolée ! Si cela est arrivé à Fabiana, c'est à cause de moi ... Je... Je n'aurais jamais dû sortir de la voiture ! Mais je ne pouvais pas non plus regarder le corps de Brad comme ça !!! Mais par ma faute, Fabiana est dans cette salle ... Je suis désolée.

Je ne savais pas trop comment je devrais réagir, il était vrai que maintenant que j'y pensais pourquoi elle avait réagi de la sorte face au corps quasiment inerte de Brad ? N'était-ce pas simplement un criminel à ses yeux ? Mais actuellement, je n'étais vraiment pas en état de me poser des questions sur ça.

_ oh mon Dieu sauve Fabiana, je t'en prie, pleura t'elle

_ elle s'en sortira ne t'inquiète pas ! Prie simplement pour elle !

D'ailleurs, en parlant de prière, il fallait vraiment que je m'y mette cependant cela faisait tellement d'année que je n'avais pas fléchi mes genoux pour demander quoi que se soit à Dieu. Non pas parce que je ne croyais pas en lui, mais plutôt parce que je ne me sentis pas digne de me présenter devant lui. Après ce qui s'était passé entre Murielle et moi, je ne m'étais jamais pardonné de mon irresponsabilité, j'aurai bien pu revenir auprès d'elle, car ne serait-ce que quelques jours après les avoir abandonné, je regrettais amère, mais j'avais trop peur de me faire rejeter. En ce net moment, j'avais tellement envie d'avoir Murielle dans mes bras, mais je ne pouvais me permettre de l'appeler tant que les médecins ne venaient pas m'assurer la stabilité de notre fille.

Point de Murielle

_ Carole, c'est bizarre que nous n'ayons aucune nouvelle !

_ arrête de paniquer Murielle, tout va bien se passer. Le téléphone de Franck est injoignable, il nous appellera dès qu'il pourra !

Cette mission était censée être terminé, à cette heure ma fille aurait dû être dans mes bras. Pourquoi n'avons-nous aucune nouvelle ? Je sentais au fond de moi que quelque chose clochait, mais je ne voulais pas me mettre des pensées négatives, mais ce silence de la part de Franck ne m'aidait vraiment pas. J'étais en train de faire les cent pas dans le salon quand le bruit de mon téléphone m'arrêta net, je me pressais de le récupérer et de décrocher, mais je fus surprise d'entendre la voix de Frédérick.

_ Murielle, il y a pas de temps à perdre. Je viens de recevoir un appel d'Agathe qui me fait savoir que la police l'a contacté, car sa fille a été retrouvée. Ils sont actuellement à l'hôpital central.... Peut-être que ...

Tu es mon espéranceWhere stories live. Discover now