Chapitre 49

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Point de vue Murielle

Le jour du procès était arrivé, je me trouvais actuellement dans le couloir, car j'avais voulu prendre l'air en attendant que les infirmières terminent de préparer Fabiana pour sa sortie, ils les fallaient refaire ses bandages et revérifier que tout allait pour le mieux. Ces derniers jours étaient assez calmement, comme mentionnés dans notre dernière conversation Franck n'avait pas montré le bout de son nez et n'avait même pas pris la peine de m'appeler de toute manière, il avait été clair en disant que les informations que lui fournissaient le docteur était largement suffisant. Ne pas le voir avait eu pour effet de m'apaiser un peu d'autant plus que depuis notre discussion avec Carole, je n'avais plus reparlé de lui avec qui se soit.

De plus que Carole était assez prise à son boulot et cette visite était assez courte. Il y a de cela de jours que j'avais un appel de Simon et je m'étais senti obligé de lui informer concernant le procès, il s'était énormément excusé de ne pas pouvoir y participer à cause d'une importante réunion à laquelle il devait impérativement participer. Il était vrai que j'aurais aimé le voir aujourd'hui, car cela faisait un bon moment que je ne l'avais pas vu, mais je ne lui en voulais pas du tout car c'était un homme très occupé.

Alors que je me retournais pour aller m'asseoir, je tombai nez à nez sur Simon.

_ Simon, laissai-je échappé dans un soupir, que fais-tu ici ?

_ Bonjour Murielle... suite à quelques imprévus, les collaborateurs avec lesquels j'étais censé m'entretenir on annulé la réunion ... J'ai directement sauté dans ma voiture pour venir te soutenir.

_ c'est vraiment...

Je ne pus terminer ma phrase, car une infirmière sortit de la chambre avec Fabiana dans une chaise roulante, car d'après les recommandations du docteur, le mieux, était de ne pas l'épuiser. Elle se dirigea vers nous et me dit :

_  elle est prête madame.

_ bonjour Monsieur Simon, dit Fabiana toute joyeuse.

Depuis leurs premières échanges, Fabiana avait l'air d'apprécier Simon et apparement cela lui plaisait énormément, car un magnifique sourire se désigna à son tour sur son visage.

« Quel bel homme, pensai-je »

_ bonjour championne, tu as l'air en parfaite santé. Je ne sais même pas pourquoi il te donne ce fauteuil !

_ tu vois maman ! Lui au moins ne me traite pas comme une malade, me dit elle avec un air de reproche, vous avez raison, je n'ai pas besoin de ce fauteuil, mais le docteur l'a suggéré et ma mère comme toujours était totalement d'accord.

Il était vrai que Fabiana était contre l'idée du fauteuil roulant, mais le docteur n'avait sûrement pas tord en lui recommandant cela d'autant plus qu'elle était encore un peu faible.

_ ce n'est pas, mais le docteur, je ne veux pas le contredire, dis-je en prenant la place de l'infirmière qui tenait le fauteuil

Je regardais ma montre qui indiquait treize heures et d'après ce que j'avais cru comprendre, le procès se déroulera à quinze heures et vu la distance qui séparait les deux lieux, les policiers devraient déjà être là... Il n'allait sûrement pas tarder.

_ ils ne vont sûrement pas tarder à arriver !

_ pas grave, qu'il prenne tous leurs temps ! rare sont les occasions où Monsieur Simon est avec nous... Je vais en profiter, rétorquai avec un air taquin.

_ il est très occupé... C'est pour cela. Fait pas cet air, je te connais !

Elle leva les mains comme pour prôner son innocence, mais je connaissais très bien ma fille, elle s'apprêtait à lancer une grosse caisse qui allait me mettre mal à l'aise.

Tu es mon espéranceWhere stories live. Discover now