chapitre 28

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Point de vue Murielle

J'ignorais le nombre de jours qui s'était écoulé, mais je n'avais pas mis un seul pied en-dehors de la maison, ni de la chambre. Il m'était impossible de décrire l'état dans lequel je me trouvais, même quand Franck m'avait abandonné et ma famille renié, je ne m'étais pas senti aussi mal.

Ma fille me manquait ! Son merveilleux visage d'ange me hantait nuit et jour. Ma princesse était dans les bras d'un homme dangereux et je ne pouvais rien faire. Je ne savais même pas ce qui lui était arrivé, comment se portait-elle à cet instant. Qu'allait-il faire d'elle ?

Allongé, sur le lit dans lequel ma chérie dormait, il y a de cela quelques jours, je ne cessais de verser des larmes. Carole avait catégoriquement refusé de me laisser m'en aller et je n'étais même pas prête à protester.

_ Murielle ! Tu dois manger quelque chose, je t'en prie, me supplia Carole en rentrant dans la chambre.

_ je n'ai pas faim ! Lui répondis-je sèchement.

_ Murielle je t'en prie...

Comme les autres jours précédents, elle finit par abandonné en laissant le plateau dans la chambre sachant très bien qu'à son prochain tour elle le trouvera intacte. Comment pourrais-je manger sachant que ma fille était en danger ?

Je ne comprenais pas Dieu, comment avait-il pu permettre une telle chose ? Il avait pourtant dit qu'il serait là pour moi dans les moments difficiles, cela faisait des jours que j'avais l'impression d'être morte, mais je ne voyais pas sa présence. Je croyais en lui, mais quand ma fille se plongeait dans ce pétrin où étais-tu ?

Dring

Je ne fis pas attention à l'appel, mais après plus de quatre tentatives, je laissai échappé un soupire d'agacement, avant de saisir mon téléphone avec l'intention de l'éteindre, mais en voyant le numéro de Simon, j'eus un moment de recul ce n'était pas la première fois qu'il m'appelait depuis que Fabiana avait disparu, mais je ne décrochais pas.

Cependant, à l'instant, je ne compris pas à quel moment, je décrochai et mis le téléphone à mon oreille.

_ Allô Murielle, Dieu soit loué, tu réponds enfin, dit il avec une voix remplit d'inquiétude, pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels ? Je me suis inquiété...

_ tu avais dit que je ne serai plus seule, tu m'avais promis que je ne serai plus seule. Mais pourtant, à ce moment précis, je me sens seule comme jamais auparavant. Je n'ai plus personne, me laissai-je emporté par mon chagrin

Il eut une minute de silence avant qu'il ne dise d'une manière affolé :

_ Murielle que se passe t-il pourquoi me dis tu toutes ces choses, que t'est il arrivé ?

_ ils l'ont pris, ils ont pris ma richesse... Ils me l'ont pris.

_ je ne comprends pas Murielle, tu es chez toi ? Je viens tout de suite.

Je ne lui répondis pas et il continua à me demander si j'étais à la maison, je finis par lui avouer que j'étais chez Carole.

_ Donne moi l'adresse, je viens tout de suite et ne pense même à refuser sinon je localise ton téléphone.

Sa voix était remplie de tellement de détermination de plus fallait l'avouer que j'avais grand besoin de lui en ce moment, je me sentais incapable de lui résister alors je lui passais l'adresse.

....

_ Murielle, il y a quelqu'un qui veut te voir. Il s'appelle Simon, vint me dire Carole en entrant dans la chambre.

Tu es mon espéranceDove le storie prendono vita. Scoprilo ora