Chapitre 16

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Point de vue Murielle

Nous étions mercredi aujourd'hui et comme depuis le début de cette semaine, je sortis très tôt pour aller chercher du travail, mais pareillement aux jours précédents cela se succédait d'échec.
Il était midi passé quand je me résolus de rentrer à la maison. En étant sur le chemin du retour, je reçus un appel de Fabiana, vu l'état de ma batterie, je ne pris pas la peine de reprendre compte tenu du fait que j'étais déjà a environ dix minutes de la maison.

Arrivée à destination, j'entrai dabs l'appartement et je fus désagréablement surprise de voir mon bailleur accompagné d'un homme et à côté d'eux, Fabiana.

_ que se passe-t'il, me pressai-je de dire en les regardant chacun à leurs tours

Fabiana s'apprêtait à me répondre quand elle fut interrompue par Alfred :

_ je fais visiter l'appartement à un client

_ pourquoi faites-vous visiter MON appartement à un Client ?

_ VOTRE appartement ? Je suis désolé, mais à partir aujourd'hui ce n'est plus votre appartement, je vous avais avertis que si vous ne soldiez pas ce que vous me devez, je vous mettrais dehors. Cependant, je suis tolérant et je vous laisse jusqu'à vendredi soir pour vous en allez, car monsieur Dubois ici présent est très intéressé par l'appartement et aménagera d'ici samedi.

_ c'est une blague, laissai-je échappé choquer

_ n'est-ce pas monsieur Dubois, dit Alfred en se tournant vers l'homme à ses côtés

_ Effectivement l'appartement me plaît et il plaira sûrement à ma fiancé.

_ vous ne pouvez pas faire ça Alfred, je suis dans une situation financière assez compliqué, je vous payerai quand tout s'arrangera!!

_ je suis désolé mais ce ne sont pas mes affaires, rétorqua-t'il en tournant les talons vers la sortie, comme je vous l'ai dit vous avez jusqu'à vendredi soir pour quitter cet appartement sinon vous m'obligeriez à faire appel à la justice de plus pour me dédommager, je mettrais la main sur tous les meubles ici présent !

Il prit une pause avant de dire :

_ passez une bonne journée, allons-y monsieur Dubois...

Ce dernier le suivit et ils sortirent tous les deux de l'appartement sans même se retourner me laissant là complètement anéanti au point où j'avais même oublié là présence de ma fille dans la pièce jusqu'à ce que cette dernière ne vienne me tapoter l'épaule, ce qui me poussa à me tourner vers elle et en voyant l'expression de son visage j'eus comme une seconde claque au visage.

_ Maman ça va, dit elle inquiète, les choses vont sûrement s'arranger, tu trouveras une solution !

_ Bien sur, je vais trouver une solution ne t'inquiète pas, lui répondis-je pour la rassurer sans réellement penser mes mots, je vais aller me reposer.

J'allai dans ma chambre et à peine la porte refermé que je m'assis sur mon lit en regardant un point invisible devant moi. Comment allais-je faire pour m'en sortir ? J'avais épuisé toutes mes économies, je ne pouvais pas solder ce que je devais à Alfred, c'était impossible dans la situation où je me trouvais. Nous étions mercredi aujourd'hui et je ne pourrais jamais regrouper l'argent nécessaire pour trouver un autre appartement avant vendredi.

«Comment vais-je faire mon Dieu ?»

Je mis mon téléphone en charge avant de m'allonger et de me reposer une bonne vingtaine de minutes avant d'être interrompu par la sonnerie de ce dernier. Je saisis le téléphone et me rendis compte que c'était un appel de Carole, heureusement que c'était elle, car je n'avais vraiment pas envie de parler à qui que se soit.

Tu es mon espéranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant