Chapitre 17

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Il est 4h du matin et je commence à être fatiguée, nous avons encore dansé comme des fous, Luca était pour ainsi dire constamment sur mes talons, redoublant de gentillesses à mon égard, quant à Naël, il a visiblement porté son dévolu sur Belinda, les autres filles regrettant évidemment son choix et noyant leur chagrin dans de la vodka. Je me lève de ma chaise et compte aller me reposer, ma tête me tourne, et j'en ai marre de voir Naël draguer Belinda ouvertement. Il ne peut pas faire ça ailleurs ?

- Tu vas te coucher ?

- Oui, Luca, je suis crevée.

- Je peux te raccompagner ?

Merde, il ne manquait plus que ça, je m'apprête à lui dire non, mais lorsque je sens un regard vert clair insistant dans ma direction, je lance avec assurance.

- Oui bien entendu.

Nous quittons tout le monde et nous avançons dans le couloir. J'ai hâte d'arriver dans ma cellule, et espère que Luca ne tentera rien. À la porte, je lui fais un petit signe, mais il me prend la main, aussi avant qu'il ne s'imagine des choses, j'interviens.

- Luca, je te remercie. Je vais aller me coucher. Tu comprends ? J'ai passé une superbe soirée, mais il y a des événements qu'on n'oublie pas si facilement.

Il sourit et me lâche la main avec beaucoup de compassion dans le regard, c'est vraiment un chic type.

- Bonne nuit alors. À demain.

Lorsque je pénètre dans la pièce je respire enfin, mais je n'arrive pas à enlever de mon esprit Naël et Belinda flirtant ensemble. Alors je m'allonge un moment sur mon lit tout en caressant le sien. Je ne pourrai pas continuer cette mascarade, je compte bien lui dire que je ne veux plus qu'il dorme près de moi, qu'il aille dormir avec la copine qu'il a choisie !

Et finalement, je me lève et commence à arracher ses draps du lit pour les jeter par terre. Ça me défoule tellement que je n'entends pas qu'on toque nerveusement à la porte. Puis d'un coup, elle s'ouvre. Naël semble fou de rage en me voyant défaire son matelas.

- Putain ! Tu fais quoi là ?

Pardon ? Il plaisante, j'espère ! Je me campe devant lui et l'invective.

- Je n'ai à l'évidence plus besoin de toi ! Ça ne se voit pas ?

Il mord sa joue et serre ses poings.

- Luca attend derrière la porte que je me casse pour coucher avec toi, c'est ça ?

- Non, mais tu vas te calmer, et puis de quoi je me mêle ! Et toi alors, qui n'arrêtes pas de jouer les playboys avec ton fan-club !

- C'est n'importe quoi !

- Quoi ? Et Belinda ? Tu devrais être content de te débarrasser de moi. Fonce la rejoindre et oublie-moi !

- Tu penses vraiment ce que tu dis là ?

Je pose mon index sur son thorax pour marquer chacun de mes mots.

- Naël, ce que tu aimes c'est séduire, et tu es un mec comme les autres, il n'y a que la baise qui compte pour toi !

Ses yeux se plissent de colère et il avance vers moi pour me coller contre le mur.

- La baise, tu dis ? Est-ce que j'ai tenté de te baiser justement, alors qu'on partage la même chambre depuis des jours ?

- Mouais ! Tu veux rester chaque nuit pour agrandir ton fan-club, voilà la vérité ! Ça t'agace parce que je ne tombe pas dans le panneau si facilement ! J'arrive parfaitement à te résister malgré tout...

MB MORGANE - Pari(s) Z [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant