Soumis À Leur Destin

Eidjina : Le Prix D'une Amitié

(NDA : ce chapitre sera violent !)

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Beaucoup de choses m'échappe en ce moment. Que ce soit l'attaque surprise que nous avions reçu par des chimères ressemblant à des araignées croisé avec des humains, la faculté de mon Judicaël à se battre avec un Katana qui se détruit et se recompose, un professeur mi-femme mi-homme qui arrive avec un skate et possède une école souterraine, ou tout simplement le mauvais pressentiment que j'ai pour mon darling en ce moment précis.

Je ne saisis pas vraiment la situation, je n'arrive pas à comprendre ce qu'il va se jouer. Mais je peux être sûre d'une chose : quelque chose de mal va arriver.

Astaroth à nos côté semblait lui aussi perplexe. Le souverain lui lança un regard interrogatif auquel il répondit :
- Je viens vous amener les plans que vous m'aviez commandé.
- Va les porter à mon frère Méphistophélès : il t'éclairera. Lui ordonna le diable.
Le directeur ne chercha pas à assouvir sa curiosité et nous lança simplement un regard de soutien, avant de reporter son attention sur son monarque et de le saluer convenablement.
Il partit ainsi.
Lucifer se leva ensuite, avec une lenteur calculée. Il fit un mouvement de la main, et tous les gardes sortirent de la pièce pour nous laisser seuls.
Le silence qui s'installa fut très pesant, mon cœur s'emballa sous l'adrénaline.
Je lançai quelques regards à mon voisin, cherchant à y lire une réponse, mais hélas il paraissait autant perdu que moi.
- Je pense... Qu'il est temps d'avoir une discussion, Judicaël. Déclara sombrement le prince aîné.
- Aurai-je fait quelque chose qui vous ait déplu ? S'inquiéta le majordome dont la voix avait faibli.
Il avait des choses à se reprocher c'était évident.
Satan n'apprécia guère son numéro : il détestait qu'on le prenne pour un écervellé ou pour un souverain de bas étage qui pouvait se faire avoir à la première supercherie.
Il s'avança doucement vers les marches, d'un pas exagérément lent et menaçant, qui eut l'effet escompté sur Judicaël. Celui-ci pâlit et baissa la tête, presque honteux.
- Penses-tu que j'aurai été assez aveugle pour ne pas découvrir la vérité ? Le défia le plus grand en descendant ses marches une par une.
- Non, Majesté... Murmura mon voisin.
- Penses-tu que tu avais le droit, de faire ce que tu as fait ? Continua le maître en s'approchant.
- Non, Majesté... Avoua péniblement le domestique.
- Penses-tu... Que j'aurai accepté une telle abomination ? Enchaîna le prince.
- Non, Majesté... Souffla à regret le noireau.
Le souverain de la Géhenne s'arrêta juste devant lui. Il haussa les sourcils avec une pitié proche du mépris.
Il passa soudainement trois doigts sous le menton de Judicaël pour lui faire relever la tête. Il planta ses yeux rouges remplie de colère qui tranchait avec sa voix calme et maîtrisée dans les iris chagrinée de mon darling.
- Alors peux-tu m'expliquer, pourquoi, juste pourquoi, cette idée as traversé ton esprit ? Et je ne veux même pas savoir la folie qui t'as prise de la mettre en œuvre. Lui demanda dangereusement le diable.

Les lèvres du majordome tremblaient, son regard vairons brillaient de peur et de douleur. Il avait toujours redouté ce jour, même s'il savait qu'il viendrait.
Il ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sorti. Dépité, s'attendant au pire, il baissa simplement les yeux, prêt à recevoir son châtiment.
Je n'étais pas très loin, pour ne pas dire juste à côté. Dans un angle je voyais le prince Ewan réduit à un moins que rien - ce qui ne l'empêchait tout de même pas de me menacer de son regard - de l'autre j'avais l'homme que j'aimais au pieds du mur, sûrement dans une position très délicate. Je n'avais pas tous les détails de la relation qu'entretenait les deux accusés, mais j'avais déjà deviné les grandes lignes : ils sont de très bons amis, et peut-être même qu'Ewan a déjà fait des avances à mon coéquipier. Ou est le problème ? Soudain, je me souvins qu'Orlando s'était enfuie car sa relation avec Lilith était formellement interdite.
Se pourrait-il que... ?