Soumis À Leur Destin

Partie 2 Judicaël : Veni Vidi Vici

(NDA : Attention il s'agit de la deuxième partie du chapitre précédent, c'est donc encore un point de vue Judicaël !
J'en profite pour faire un point sur l'avancée de l'histoire : et oui nous sommes déjà au chapitre 30 ! 😱 Sachant qu'il y en a 35 normalement ( s'il n'y a pas d'imprévus ) nous sommes dans la dernière ligne droite !

Bonne lecture mes petits démons ! 💜)

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Tout d'abord il fit très sombre, puis la lumière fut. Nous nous retrouvâmes dans une pièce rectangle sans meuble, seuls, sans trace de l'entrée.
Le défis était de retrouver l'escalier de la tour, car celle-ci était un véritable sanctuaire de l'illusion. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Livrés à nous-mêmes, nous décidâmes de prendre une porte au hasard et d'explorer les lieux.
Une sensation étrange me parcourait, je ne saurais dire si c'était la peur ou un mauvais pressentiment. Tout était trop calme, tout était vide et morne. Les tapisseries aux couleurs unique étaient démodées, une odeur de renfermé caressait nos narines.
Brusquement, nous entendîmes un hurlement qui s'estompa.
- Nous ne sommes pas seuls... Chuchota mon voisin.
- Ce n'est pas très rassurant. Commentai-je.
- Je n'ai jamais voulu l'être.
Nous vîmes soudainement un spectre traverser les murs, le regard vide. Il passa sans se retourner, continuant sa ligne droite infinie.
- C'est glauque l'Enfer quand même, Lucie devrait refaire la déco. Critiqua le télépathe.
Je n'entrai pas dans son jeu, me contentant d'avancer.
Les couloirs étaient interminable, et nous ne vîmes aucun signe d'escalier. Soudainement, des pas résonnèrent, venant dans notre direction.
Je sortis mon katana, me mettant en position de combat. Lorsqu'une ombre surgit d'un croisement, je fendis l'air avec mon arme. La personne en question eut un sursaut et esquiva mon coup.
- Doucement, l'ami ! Fit une voix connu.
En examinant la personne, je découvris qu'il s'agissait du Silencieux.
- Comte Aaron ! M'exclamai-je. Excusez-moi, j'ai cru que vous étiez un ennemi.
- Ce n'est rien, l'endroit est assez effrayant il faut l'admettre. Me pardonna-t-il. Je crois avoir une idée d'où se trouve l'escalier, suivez-moi. Nous enjoignit-il.
Avant que je ne puisse obtempérer, la main de l'Omniscient me retins par la manche.
- N'y va pas. M'ordonna mon compagnon.
Je me tournai vers lui sans comprendre.
Prêmélas d'un regard sérieux fixa le démon en face de nous à travers les lunettes noires de celui-ci.
- Et pourquoi donc ne devriez-vous pas me suivre ? S'étonna l'espion.
Je regardai le plus petit.
- Ce n'est pas le vrai Aaron. M'avertit mon coéquipier.
- Pardon ?
- Il s'agit d'une illusion de la tour, elle compte nous rendre prisonnier de ces lieux. Poursuivit sans ciller le devin.
Je fronçai les sourcils en examinant à nouveau l'être à nos côtés.
- Et vous êtes assez naïf pour le croire ? Me questionna avec sarcasme le gothique. Dois-je vous rappeler que l'Omniscient ne vous porte pas dans son cœur, cher Judicaël ?
Indécis, je retournai mon regard sur mon voisin.
- Je ne peux entendre aucune de ses pensées, alors j'en déduis que la chose qui nous parle n'existe pas. Conclut l'Arymas.
- Si vous voulez vous perdre, écoutez-le, je ne pense pas qu'il soit dans ses intentions de vous amener à bon port. Me mit en garde le Comte.
De plus en plus septique, mon regard alterna entre les deux hommes.
- La preuve que le tour se base sur ton esprit, c'est que le Comte me tient normalement en grand respect. Il s'incline devant moi, mais il ne l'a pas fait maintenant. Continua le plus jeune.
- Vous pouvez l'écouter, mais c'est à vos risques et périls. M'avertit le démon.
- Je ne mens jamais. Me rappela l'empathe.
- Il le peut toutefois. Le réctifia l'homme en noir.
- L'ai-je déjà fait ? Me demanda Prêmélas.
Bien que je déteste le fou, je devais admettre qu'il n'avait pas tort. Je priai pour ne pas faire une erreur en lui accordant raison.
- Je te crois. Lui dis-je en ne m'approchant pas de l'intrus.
Ledit Aaron sourit, avant de se volatiliser sous mes yeux.