CHAPITRE XXV.

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CLAMART,2019.

— Putain c'est pas vrai, je souffle

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— Putain c'est pas vrai, je souffle.

Le chiot vient encore une fois de pisser en pleins milieu du salon et je remercie Dieu que Mamie soit pas là parce qu'elle aurait câblé. Je récupère ce qu'il faut pour nettoyer et la sonnerie de la porte retentit, je fous à la poubelle les papiers puis me lave les mains, on sonne une nouvelle fois et je jure.

— Doucement wesh.

J'ouvre la porte et le sourire de Kenzie apparaît directement en premier plan devant moi. Je lui sourie aussi, un peu gêné de la voir ici vu que c'est la première fois depuis qu'elle et moi, on partage plus que des simples accolades, qu'elle vient à la maison.

La raison est simple, la mère d'Enzo a demandé à ce qu'il soit majoritairement chez elle, estimant qu'ici, la place était limitée et que c'était pas un bon environnement pour Enzo. J'ai rien pu dire, rien pu faire car même mon daron a estimé que c'était mieux comme ça. Je pense qu'il a lui même voulu penser à Enzo avant de penser à lui, le p'tit supporte mal les tensions et il vit tout ça sans rien dire, sauf que les enfants c'est des éponges et qu'ils retiennent tout ce qu'il se passe. À mon goût, sa daronne est une vicieuse qui supporte pas qu'Enzo se sente bien chez Mamie et elle pense pas assez à mon frère, mais comme je l'ai dit, je peux rien dire ni rien faire.

— Salut, elle me sourie.

— Rentre.

Elle rentre et referme la porte avant de retirer son manteau et ses chaussures, elle embrasse ma joue longuement et je lui sourie. Elle part dans le salon et cherche du regard Enzo qui est encore dans sa chambre.

— Il est de mauvaise humeur ?

— Nan pourquoi ?

Elle se penche pour récupérer ses affaires dans son sac et je l'observe faire, je regarde ses fines mains mettre son ordi sur la table, son bassin se pencher pour récupérer sa trousse, ses cheveux lui tomber sur le visage et ses lèvres s'entrouvrir. Tout ce qui émane d'elle est de la confiance et un charme fou qui la rend déstabilisante, depuis le début la brune transporte avec elle un aura bien à elle et je suis toujours surpris quand je l'observe agir même le plus naturellement possible.

— Je sais pas, d'habitude c'est lui qui m'ouvre, elle dit en haussant les épaules.

Les aboiements de mon chiot retentissent de la cuisine et Mackenzie hausse les sourcils en écarquillant les yeux quand mon mini Rottweiler coure vers elle.

— Oh mon Dieu !

Elle s'accroupie directement et viens caresser mon chiot.

Kenzie | PLKWhere stories live. Discover now