CHAPITRE XXXIV.

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BANLIEUE DE PARIS,2019.

 La soirée organisée par la marque Puma pour laquelle je suis égérie commence déjà à me tendre, la seule personne avec qui je m'entends, c'est à dire Victor, l'un des photographes de la marque, s'est volatilisé je ne sais où et c'est pas mon but d...

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La soirée organisée par la marque Puma pour laquelle je suis égérie commence déjà à me tendre, la seule personne avec qui je m'entends, c'est à dire Victor, l'un des photographes de la marque, s'est volatilisé je ne sais où et c'est pas mon but de le retrouver.

Alors je me retrouve contre le mur, à observer les membres de la soirée et je tente de garder les yeux ouverts car le mélange de la fatiguée accumulée ces derniers temps aux joints que j'ai pris me font clairement planer à un tel point que j'ai l'impression de pouvoir m'endormir debout.

Je frotte mon visage et grimace à ma barbe naissante que je ne rase toujours pas, pourtant j'ai bien fait l'effort d'aller voir Raphaël, Antoine me l'a obligé, prétextant que c'était une honte de me ramener les cheveux mi bruns mi blond et en pagaille à un rendez vous pro. Alors j'y suis allé avant de venir et ma coupe parfaitement soignée contraste avec mon visage cerné.

Je décide de faire un pas en avant et retire mon dos du mur avant de m'avancer pour trouver des toilettes. Ils ont loués un manoir pour l'occasion, c'est la sortie de la nouvelle collection et j'avoue être encore mal à l'aise dans ce genre d'endroit. Je trouve que les gens en font trop pour pas assez.

Je longe le grand couloir dans lequel se trouvent des tableaux d'artistes que je connais certainement pas et j'ouvre une première porte au hasard, je souffle lorsque je me retrouve dans une sorte de bureau et referme la porte, je n'ai aucune idée de là où je me trouve et d'où sont les toilettes.

— Tu cherches quelque chose ? j'entends.

Mon corps s'immobilise le temps de deux secondes et je me retourne au ralentis, je vois clairement la scène au ralentis et je ne sais pas si c'est ce que j'ai fumé qui provoque cette lenteur ou bien mon étonnement d'entendre la voix de la femme qui hante mes pensées depuis de bonnes longues semaines et encore plus depuis que je suis partie.

Elle porte une longue robe doré, les bretelles sont si fines qu'on pourrait croire qu'elle n'en a pas et sa jambe droite est découverte par une longue fente. Je l'observe, comme elle m'observe.

— Les toilettes, ou juste une salle de bain.

Elle hoche la tête, un sourire discret sur son visage et elle s'approche de moi, il lui suffit de me frôler pour que je sente son parfum et que je m'aperçoive que Mackenzie n'est clairement pas sobre. Je soupire et tente de calmer le nombre de sensations que cette brune stimule chez moi.

— C'est au fond, viens.

J'ai l'impression de devenir fou, le ton de sa voix me paraît si sensuel que j'en crois même qu'elle fait exprès. Ses hanches bougent à mesure qu'elle fait un pas en avant à chaque fois et je remarque directement que sa robe est dos nu, qu'elle s'arrête à sa cambrure de dos et qu'elle ne porte donc aucun sous vêtement. Pas même une culotte.

Kenzie | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant