CHAPITRE XXXVII.

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DIX-SEPTIÈME ARRONDISSEMENT,2019.

  Je ressors de ma chambre alors que ma tête tourne complètement, je vois les murs du couloir se rapprocher et je deviens claustrophobe en deux-deux, c'est pourquoi je me dépêche de sortir et de rejoindre le salon où les invités sont encore tous l...

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  Je ressors de ma chambre alors que ma tête tourne complètement, je vois les murs du couloir se rapprocher et je deviens claustrophobe en deux-deux, c'est pourquoi je me dépêche de sortir et de rejoindre le salon où les invités sont encore tous là alors que la soirée est bien entamée. Je m'affale contre l'épaule de Paul qui parle avec Sarah, une bonne amie de la fac que j'ai invité, ne l'ayant pas vu depuis longtemps.

— C'est super cool que tu connaisses autant d'œuvres, j'aime beaucoup, elle lui dit en souriant.

Je les regardes parler, aucun ne me calcule mais ça ne me dérange en rien étant donné que je me trouve être ravie de voir le sourire de mon amis sur son visage, un sourire franc et touché par les compliments de mon amie.

— Mon verre est vide, elle grimace. Je reviens...

— Pas de soucis, il répond.

Il se racle la gorge et frotte ses mains contre son pantalon et je pouffe.

— T'as le trac ou quoi ?

— Vas te faire Mackenzie, il rit.

— Mais c'est vrai ! T'as l'air stressé.

— J'le suis pas, tu passes une bonne soirée ?

Je sourie et hoche la tête.

— Encore plus maintenant que je te vois en bonne compagnie.

Il roule des yeux en souriant et me pousse loin de lui.

— Tu forces...

— Sûrement m'enfin vu les verres que j'ai bu, faut supporter.

— Y'a ton gars, ça sera pas moi qui te supportera ce soir, il rit.

La façon dont Paul décrit Mathieu me fait sourire niaisement et je me retourne pour en effet le voir saluer Charlotte, il a ramené de quoi boire et il est accompagné de Lisko comme d'habitude et de Sadam qui s'entend très bien avec Charlotte.

Il me cherche apparement du regard et je me relève avant de repasser ma jupe et de me diriger vers lui sans jamais regarder autour de moi, toujours hypnotisée par lui lorsqu'il est dans une pièce, peu importe le nombre de personnes présentes.

Il me sourie tendrement et j'ai l'impression de fondre devant son regard, lui de nature plutôt pudique et discrète, j'ai l'impression que tout le monde peut voir l'affection qu'il me porte à travers ses gestes et le regard doux qu'il me porte.

Kenzie | PLKWhere stories live. Discover now