CHAPITRE XXVIII.

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QUINZIÈME ARRONDISSEMENT,2019.

  Je frappe à la porte de l'appartement et c'est la meilleure amie de la brune qui m'ouvre

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Je frappe à la porte de l'appartement et c'est la meilleure amie de la brune qui m'ouvre.

— Salut, vas-y entre.

Je la remercie et entre dans le salon après avoir enlevé mes chaussures, je n'aperçoit pas Kenzie dans la pièce et je fronce les sourcils, on est pourtant bien le soir, il est vingt heures et c'est l'heure à laquelle elle m'a dit de venir.

— Elle est sous la douche encore.

— Ok, vas-y j'vais dans la chambre.

Cha hoche la tête, concentrée sur son bigo avec le chat sur elle et je longe le couloir jusqu'à la chambre de Kenzie. Je pose ma sacoche sur le lit et m'allonge dessus, sur le dos.

Je soupire, je suis crevé de mes journées où je fais que charbonner, je suis de plus en plus occupé et heureusement qu'Antoine est là pour gérer les trucs qui m'intéressent pas parce que sinon j'aurai câblé.

  Du bruit se fait entendre et la voix de la brune qui chantonne me fait sourire, elle rentre dans sa chambre et sursaute en posant sa main sur son coeur en me voyant.

— Putain tu m'as fait peur.

Je me relève sur mes coudes et je ne lui réponds pas, je regarde sa façon d'être habillée, du moins je regarde son peignoir à moitié mis qui laisse entrevoir qu'elle a que des sous vêtements en dessous.

— T'es là depuis longtemps ?

Elle se pose sur sa coiffeuse pour brosser ses cheveux et je me relève pour la rejoindre. Je me colle à elle et respire l'odeur de sa peau, elle frissonne et mord sa lèvre avant de se pencher légèrement et que ses fesses soient collées à moi.

Son corps me manque, je l'ai imaginé pleins de fois sous tous les angles quand j'étais au studio, j'ai pensé à elle, j'ai pensé à la femme qu'elle est et l'opinion, le ressenti que j'ai d'elle.

Mais ce soir, je veux juste m'enfermer ici, laisser ce qui plane de côté et apprécier sa présence, oublier que c'est une femme qui, quand elle sort, attire le regard des autres et que ce que je touche, ce que j'embrasse plaît à d'autres presque autant qu'à moi.

— Dix minutes, je dis en embrassant l'arrière de son oreille.

Mackenzie dégage tellement de trucs que ça me laisse même parfois douter de ce qu'elle est, de la place que je veux qu'elle ai dans ma vie mais je suis attiré par elle comme un aimant. Je l'ai clairement dans le crâne et c'est même plus son physique qui me donne envie, c'est un tout, alors que pleins de choses chez elle sont pas ce que je recherche chez une femme qui rentrera dans ma vie, dans mon coeur. Mackenzie est comme un fantasme.

— T'as mangé ? elle demande.

— Nan, j'ai trop faim.

Je passe mes mains sous son peignoir que je fais glisser lentement jusqu'en haut de ses cuisses, je l'entends soupirer et fermer les yeux. Je regarde son visage à travers le miroir, je nous regarde.

Kenzie | PLKOnde histórias criam vida. Descubra agora