CHAPITRE LXV.

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QUINZIÈME ARRONDISSEMENT, PARIS,2028.

  Je termine de ranger le bordel monstre qui est dans le salon, c'est à dire les bouteilles vides, les joints dans le cendrier et les traces de tabac sur la table avant de souffler et aérer l'appartement puis de sauter dans ma douche

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  Je termine de ranger le bordel monstre qui est dans le salon, c'est à dire les bouteilles vides, les joints dans le cendrier et les traces de tabac sur la table avant de souffler et aérer l'appartement puis de sauter dans ma douche. Je frotte mon corps jusqu'à que ma peau en devienne limite rouge, tellement je me sens imprégné de la crasse de la soirée d'hier et je sors en enroulant autour de mon bassin une serviette.

Dans la chambre, c'est le même bordel, pourtant je m'étais promis que la frontière infranchissable ça serait ma piaule mais c'est raté, le lit est complètement défait, le drap du matelas est en boule et je ferme les yeux pour calmer mes nerfs.

Ce batard de Tony a dû faire des dingueries dans ma propre chambre alors que j'étais à moitié mort sur mon canapé et j'ai envie de lui casser la gueule rien qu'en imaginant ce connard se taper une meuf dans mon lit.

J'ouvre la fenêtre, dégage avec mon pied les draps et les couvertures et tente d'attraper un bout qui aurait pas toucher le cul des deux amants avant de les mettre dans la machine à laver. Je récupère mon bigo et c'est justement Tony qui m'appelle.

— Ouai, je réponds.

— Ça va ou quoi mon Polak ?

— Bouge toi avec ta bonne humeur d'enculé là, t'as niqué dans ma piaule ?

Il se met à rire, tellement fort que j'écarte mon bigo de mon oreille et je souffle.

— J'suis désolé igo, j'étais arraché, j'savais même pas c'était ta chambre.

— Tu casses les couilles, la prochaine fois tu l'as ramènes j'sais pas où, ou alors tu te tiens les couilles toute la nuit c'est pas mon problème.

— Désolé Polak, sois pas de mauvaise humeur parce que c'était pas ton tour, il se moque.

— T'en sais rien ça mon frère, bon allez vas-y j'te rappelle plus tard.

Je raccroche et termine de ranger le foutoir qu'est mon appartement étant donné que ma fille va revenir de son après-midi avec Enzo et que je compte pas lui faire voir ce spectacle là.

J'enfile un caleçon seulement et termine mes corvées avant de m'affaler sur le canapé et presque m'endormir. Mon canapé est carrément inconfortable et je comprends mieux pourquoi j'ai des courbatures qui viennent de Namek.

[...]

Pris d'un somme presque réparateur, on sonne à la porte et je grogne en sentant une migraine s'accentuer à mesure que la personne appuie comme un bourrin sur la sonnerie.

Kenzie | PLKWhere stories live. Discover now