« Ça fait trop de bruit Ton silence J'entends partout ton cœur qui bat Ça prend toute la place Ton absence »
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Je suis comme un fou, Iris est revenu sur Paname pour la semaine étant donné qu'avec Mackenzie on s'est mis d'accord sur le fait qu'elle devait revoir sa famille, mon ex nous rejoindra sûrement plus tard, d'après ce qu'elle m'a dit et même si j'ai pas forcément compris pourquoi elle était pas repartie avec nous, j'ai laissé faire, parce que le plus important, c'est bien ma fille qui est de retour.
Pour l'occasion, on se réveille chez Mamie, je me sentais pas d'aller à l'appartement alors que finalement, je reste la majeure partie de mon temps ici, chez Mamie, là où je me sens chez moi, le mieux et là où j'oublie le train train quotidien de ma vie actuelle. Ça fait du bien, je retrouve les pieds sur terre et mes racines me font du bien.
— Bonjour toi, me dit Mamie.
J'embrasse son front et me pose contre la chaise, mon bol de chocolat au lait chaud est devant moi, mes tartines aussi, je suis comme un gosse alors que ma fille est encore en train de pioncer dans la chambre, y'a des valeurs qui se perdent pas.
— C'est à quelle heure ?
— Sept heures, je grogne.
La vie d'artiste m'arrange pas toujours, encore moins quand je dois me lever à des heures pareilles pour aller annoncer à des lève tôt qu'ils ont gagné milles balles, je suis pas présentateur télé mais bon, malgré tout, on s'amuse parfois bien chez Skyrock. Alors je prends mon courage à deux mains, même à deux pieds tellement j'en ai besoin face à ma fatigue et je termine mon petit déjeuner puis saute à la douche. Entre temps, j'ai entendu Iris se réveiller et Enzo la récupérer de la chambre, mon frère est gaga de sa filleul et je trouve ça trop fou comment un petit être comme elle a pu autant faire du bien à la famille, la réunir alors qu'on était plus forcément distants, Iris elle a tout donné, tout apporté, pourtant elle sait même pas encore vraiment parler.
Certes elle sait pas parler mais en tout cas, j'ai pas hâte qu'elle le fasse, ma fille est le parfait mélange entre sa mère et moi, et donc bien évidemment, c'est carrément la catastrophe quand elle est pas contente, qu'elle a décidé de se plaindre. Son caractère fait déjà souffler, je veux même pas voir plus tard, je vais finir par m'arracher les cheveux et me niquer les oreilles pour pas l'entendre.
— Bon, je reviens vers dix heures, si y'a un truc, vous appelez hein, je dis en mettant ma sacoche.
— T'inquiète, j'peux l'habiller aujourd'hui genre ? demande Enzo.
J'embrasse ma fille sur son front.
— Ouai mais vas-y lui mets pas un joggo encore une fois...
