CHAPITRE XXVII.

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SEPTIÈME ARRONDISSEMENT,2019.

  Je récupère une nouvelle fois mon téléphone mais rien n'y fait, Mathieu ne daigne pas me donner de son attention alors que je viens de lui envoyer un message il y a de ça trois heures et j'en viens à être vraiment embêtée de son absence

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  Je récupère une nouvelle fois mon téléphone mais rien n'y fait, Mathieu ne daigne pas me donner de son attention alors que je viens de lui envoyer un message il y a de ça trois heures et j'en viens à être vraiment embêtée de son absence. Je ne demande pas la lune, ni qu'il me donne son être entier, seulement, une marque d'attention ne serait pas de refus. Je le sais, il est débordé et je ne suis pas la seule qui lui parle, son téléphone est pleins de notifications et il n'a pas forcément mon temps, c'est bien pourquoi je le pose et décide de ne pas renchérir.

Il est sûrement au studio comme souvent car Mathieu est le genre de personnage qui n'a pas forcément besoin de bouger partout, de changer ses habitudes et ne se lasse pas de sa routine quotidienne. Il doit travailler comme un acharné et c'est une partie de lui constante que je ne lui reproche en rien.

Malgré le fait que lui et moi soyons le jour et la nuit, j'apprécie sa présence dans ma vie et je m'adapte même bien à son rythme calme, posé et son cercle restreint.

— Bon du coup, on prend ta voiture ou la mienne ?

— Comme tu veux, je dis sans grand intérêt.

Charlotte souffle et me lance son sweat sur le visage, je râle et le retire avant de fermer les yeux, allongée sur son matelas.

— Oh ! T'as quoi ?

— Je suis fatiguée.

— Sérieux arrête de tirer la tronche, on dirait que t'as le coeur brisé.

Je pouffe et me relève sur mes coudes, j'ai le moral assez bas pour être honnête et Dieu merci, mes amis ont le pouvoir de me changer les idées, les garçons ont décidés d'aller au cinéma ce soir puis d'improviser la suite de la soirée en fonction de nos envies. J'avoue ne pas être contre, je préfère largement bouger et m'amuser plutôt que m'affaler sur mon lit et ne rien faire, me laisser aller et cogiter toute la soirée pour rien.

— On rejoint les garçons là bas ?

— Je pense, tu mets quoi ?

Je regarde ma tenue qui m'a l'air de convenir très bien au type de soirée prévu et hausse les épaules.

— Je reste comme ça.

— Vas-y je vais me changer je reviens, appelle Paul.

J'attrape mon téléphone et clique sur le numéro de mon amie avant d'attendre qu'il me réponde, il le fait au bout d'une longue minute.

Kenzie | PLKOnde histórias criam vida. Descubra agora